Un Sénégalais de 27 ans fait face à de graves accusations qui pourraient entraîner des sanctions sévères. Il est accusé d’avoir infligé des violences physiques répétées à son épouse, allant jusqu’à provoquer un avortement.
D’après les témoignages recueillis, l’homme aurait frappé sa femme à plusieurs reprises avec des coups de poing et des coups de pied, en plus de l’avoir menacée de mort de façon récurrente.
La violence ne s’est pas limitée à des agressions physiques. L’homme aurait imposé un contrôle strict sur sa conjointe, l’obligeant à se vêtir selon ses directives et lui interdisant de quitter la maison ou de rencontrer d’autres personnes sans son autorisation.
L’escalade de cette violence a atteint un sommet lorsque l’épouse aurait été projetée de la terrasse de leur maison, un incident qui a conduit à une reconstitution des faits devant les juges du tribunal de Romagne.
Les faits remontent à 2019, année de la naissance de leur premier enfant, et la situation ne s’est guère améliorée par la suite. Même pendant la deuxième grossesse, les sévices auraient continué, nécessitant des hospitalisations répétées.
Lors de son quatrième mois de grossesse, l’épouse aurait une nouvelle fois été violemment agressée, chutant du balcon de leur appartement. Trois mois après cette attaque, elle aurait perdu l’enfant qu’elle portait.
Malgré ces épreuves, les menaces et les violences se seraient poursuivies, avec un épisode particulièrement dévastateur où le mari aurait emmené leur premier-né à Londres, séparant l’enfant de sa mère.
C’est cet événement qui aurait poussé la femme à dénoncer les agissements de son mari aux autorités, révélant l’emprise et la terreur qu’il exerçait sur elle depuis des années.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mise en ligne : 09/10/2024
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