La production de carottes à Ndoukoumane, située dans la région des Niayes au Sénégal, est une activité agricole vitale pour l’économie locale et nationale. Cependant, les producteurs de cette région sont confrontés à des défis majeurs, notamment le problème de la putréfaction des carottes après la récolte.
Ndoukoumane, comme d’autres localités des Niayes, bénéficie de conditions climatiques favorables pour la culture des carottes. La production annuelle de carottes dans cette région est estimée à environ 20 000 tonnes, ce qui contribue de manière significative à l’approvisionnement du marché national.
Les carottes de Ndoukoumane sont réputées pour leur qualité et leur goût, ce qui en fait un produit prisé par les consommateurs.
L’un des principaux défis auxquels les producteurs de carottes de Ndoukoumane sont confrontés est la putréfaction post-récolte. Ce problème est principalement dû à l’absence d’infrastructures adéquates de stockage et de conservation. Les carottes, étant des produits périssables, nécessitent des conditions spécifiques pour être conservées après la récolte. En l’absence de ces infrastructures, une grande partie de la récolte est perdue, ce qui affecte directement les revenus des producteurs.
La putréfaction des carottes entraîne des pertes économiques importantes pour les producteurs. En plus de réduire les revenus, ces pertes augmentent les coûts de production, car les producteurs doivent investir davantage pour compenser les pertes. Cela peut également avoir des répercussions sociales, car les familles des producteurs dépendent souvent de cette activité pour leur subsistance.
Pour remédier à ce problème, plusieurs solutions peuvent être envisagées : la construction de chambres froides et d’entrepôts adaptés permettrait de prolonger la durée de conservation des carottes et de réduire les pertes post-récolte.
Des programmes de formation sur les techniques de conservation et de gestion post-récolte peuvent aider les producteurs à mieux gérer leurs récoltes. Le gouvernement, en collaboration avec des partenaires privés et des organisations non gouvernementales, peut fournir un soutien financier et technique pour améliorer les infrastructures et les pratiques agricoles.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Adzofall
Mise en ligne : 12/10/2024
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