L’inadéquation des programmes universitaires dans les pays africains constitue un problème majeur freinant l’employabilité des diplômés.
De nombreux cursus restent axés sur des modèles éducatifs obsolètes, hérités des anciennes puissances coloniales, sans tenir compte des évolutions du marché du travail local et global.
Ainsi, des étudiants se retrouvent avec des compétences peu recherchées dans des secteurs en pleine croissance tels que les nouvelles technologies, l’entrepreneuriat ou l’industrie verte.
Ce décalage entre les formations et les besoins des employeurs crée une situation paradoxale : bien que de nombreux jeunes obtiennent des diplômes, le taux de chômage des diplômés demeure élevé.
Les entreprises locales peinent à recruter des talents dotés de compétences adaptées, les obligeant parfois à se tourner vers des experts étrangers.
Pour remédier à ce défi, il est urgent de repenser les programmes d’enseignement supérieur en Afrique. Cela exige une collaboration étroite entre les universités, les gouvernements et le secteur privé pour identifier les secteurs porteurs et adapter les cursus en conséquence.
Une réforme en profondeur permettrait de mieux préparer les étudiants aux réalités du monde du travail et de stimuler l’innovation sur le continent.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Laye
Mis en ligne : 28/10/2024
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