La baie de Hann, autrefois l’une des plus belles baies du monde, a subi une dégradation avancée en raison des rejets de déchets industriels et domestiques.
Voici un aperçu de l’étude d’impact environnemental pour cette région :
60 % de l’industrie manufacturière sénégalaise est située le long de la baie et y déverse directement ses effluents pollués. De plus, des habitations sans système d’évacuation déversent leurs eaux usées dans les canaux de drainage.
La pollution a affecté la qualité de l’eau, la biodiversité marine et les activités économiques locales comme la pêche et le tourisme.
Financer des infrastructures de collecte et de traitement des effluents avant leur rejet en mer.
Introduire le principe pollueur-payeur avec une taxe Pollution et une redevance d’assainissement pour les industriels.
Plus de 2 000 ménages bénéficieront d’un raccordement au réseau d’assainissement subventionné, améliorant ainsi le cadre de vie de plus de 500 000 habitants.
La pollution de la baie de Hann a eu un impact significatif sur plusieurs espèces marines.
Voici quelques-unes des principales espèces affectées :
Sardinelles, ces petits poissons sont essentiels pour la pêche locale, mais leur population a diminué en raison de la pollution de l’eau.
Les thons, qui sont des prédateurs au sommet de la chaîne alimentaire, sont également affectés par la dégradation de leur habitat.
Huîtres et moules, ces mollusques filtrants sont particulièrement vulnérables à la pollution, car ils accumulent les toxines présentes dans l’eau.
Les crevettes, qui sont une source importante de revenus pour les pêcheurs locaux, ont vu leur nombre diminuer.
Coraux, bien que moins abondants dans la baie de Hann, les coraux présents sont gravement menacés par la pollution et le changement climatique.
Les algues, qui jouent un rôle crucial dans l’écosystème marin, sont affectées par les changements de la qualité de l’eau, ce qui perturbe la chaîne alimentaire.
Bien que rares, les dauphins qui visitent la Baie peuvent être affectés par la pollution chimique et sonore.
Pélicans et Mouettes, ces oiseaux dépendent des poissons et autres organismes marins pour se nourrir, et leur population est donc indirectement affectée par la diminution des ressources alimentaires.
La restauration de la qualité de l’eau dans la baie de Hann est cruciale pour la survie de ces espèces et pour le maintien de la biodiversité marine locale.
La lutte pour sa restauration demande l’unification de toutes les espèces dans le domaine pour parler dans le même langage.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Youssouphagoudiaby
Mis en ligne : 12/11/2024
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