Après le « thiéboudiène », plat sénégalais qui signifie riz au poisson en wolof, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité du fait que le « ceebu jën » a dépassé les frontières du Sénégal pour gagner toute l’Afrique, c’est au tour de la Côte d’Ivoire de voir son plat national, l’attiéké, figurer au patrimoine immatériel de l’humanité.
La fabrication de l’attiéké, un plat ancestral et emblématique de la Côte d’Ivoire, a été inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO, lors de la 19ème session intergouvernementale de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel à Asuncion, la capitale du Paraguay.
L’attiéké est un plat incontournable de la richesse culinaire ivoirienne, profondément enraciné dans le quotidien des communautés africaines et, en particulier, ivoiriennes. L’attiéké est consommé tous les jours et lors de diverses cérémonies telles que les mariages, les baptêmes, les funérailles et les réunions.
En plus d’être inscrit sur la liste de l’UNESCO, l’attiéké a également le statut de « marque collective ». En particulier, seule la semoule de manioc fermentée produite en Côte d’Ivoire peut être vendue sous l’appellation « attiéké ».
L’attiéké est un plat d’accompagnement à base de pulpe de manioc fermentée, râpée ou granulée. Il accompagne à merveille les poissons et les viandes avec une sauce ou juste avec une marinade de légumes divers. Il constitue un incontournable de l’alimentation quotidienne en Côte d’Ivoire, ainsi que dans de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Nineul Mimeul
Mis en ligne : 10/12/2024
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