Sous les projecteurs du Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD), la Journée nationale de l’éducation des filles a été célébrée en grande pompe ce jeudi 9 janvier 2025. Présidant cette édition placée sous le signe de l’inclusion et de l’égalité, Marie Khone Faye, première dame du Sénégal, a réitéré son engagement indéfectible en faveur des droits des filles à une éducation de qualité.
Dans son discours, elle a souligné avec conviction que « les filles jouent un rôle crucial et disposent de tous les potentiels nécessaires pour assurer le développement et la transformation sociale et économique du Sénégal ».
Cette déclaration s’inscrit dans une volonté ferme de briser les barrières qui entravent encore trop souvent leur accès à l’éducation et leur épanouissement.
En tant que marraine de cette édition 2025, Mme Faye a plaidé pour des mesures concrètes visant à maintenir les filles à l’école. Elle a insisté sur la nécessité de garantir une égalité des chances et de mettre en place des programmes qui soutiennent leur scolarisation, leur bien-être et leur autonomisation. « Offrir aux filles une éducation inclusive et de qualité, c’est leur donner les moyens de bâtir leur avenir, d’avoir confiance en elles et de participer pleinement au développement socioéconomique de notre pays », a-t-elle affirmé.
Toutefois, la première dame n’a pas occulté les nombreux défis auxquels les filles font face : mariages précoces, grossesses précoces, pauvreté, et parfois même un environnement scolaire peu adapté. Ces obstacles, selon elle, nécessitent des réponses urgentes et ciblées.
Marie Khone Faye a lancé un vibrant appel à une mobilisation collective, exhortant les autorités, la société civile et les partenaires au développement à unir leurs efforts pour bâtir une société juste et équitable. Ce projet, a-t-elle rappelé, est en parfaite harmonie avec les objectifs de l’Agenda Sénégal 2050, qui prône une transformation nationale durable et inclusive.
« Investir dans l’éducation des filles, c’est investir dans l’avenir du Sénégal », a conclu la première dame, appelant à une prise de conscience collective pour que chaque fille ait la chance d’aller à l’école, d’y rester et d’y réussir. Une ambition noble, mais qui nécessitera un effort soutenu pour se concrétiser dans les faits.
Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 10/01/2025
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