Le président brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, a exigé de Mark Zuckerberg, le patron de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp), qu’il justifie sa décision de cesser la vérification des informations circulant sur ses réseaux sociaux.
Dans un contexte tendu sur la question de la liberté d’expression, Lula a également abordé ce sujet avec le président français Emmanuel Macron.
Lula a convoqué une réunion ministérielle pour discuter de l’impact de cette mesure sur les réseaux sociaux. Pour le président brésilien, mettre fin au fact-checking reviendrait à ouvrir la voie à ce qu’il a qualifié de « barbarie numérique ». Le ministre de la Justice, Jorge Messias, a appuyé ses propos en soulignant que le Brésil ne permettrait pas un « carnage numérique » sur ses plateformes.
Le gouvernement brésilien met également la pression sur Meta. Le ministre de la Justice, Alexandre de Moraes, a averti que les plateformes numériques ne pourraient continuer à fonctionner au Brésil que si elles respectaient la législation en vigueur, indépendamment des déclarations des géants technologiques.
Lula a également confirmé son soutien à cette position de la part d’Emmanuel Macron. Après une conversation téléphonique, les deux présidents se sont mis d’accord sur le fait que la liberté d’expression ne doit pas permettre la diffusion de mensonges, de préjugés et d’insultes.
Article écrit par : Emilie Dème
Mis en ligne : 11/01/2025
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