L’ambassade de Côte d’Ivoire à Abuja a récemment tiré la sonnette d’alarme concernant un vaste réseau d’escroquerie qui cible de nombreux jeunes Ivoiriens en quête d’un avenir meilleur en Europe. Ces jeunes, attirés par des promesses de départs faciles, se retrouvent dans un piège redoutable au Nigeria. Ce message d’alerte est un appel à la vigilance pour ceux qui nourrissent des rêves de migration à tout prix.
De nombreuses victimes, à la recherche d’une vie meilleure, ont cru en l’illusion d’une traversée rapide vers l’Europe, en échange de sommes pouvant aller de 500 000 à 3 millions de francs CFA. Ce montant important, offert par des intermédiaires malveillants, leur semblait être une porte d’entrée vers un futur prometteur, mais s’est révélé être un piège bien huilé. Ces jeunes ont vu leurs espoirs s’effondrer une fois arrivés au Nigeria.
Une fois sur place, l’horreur commence. Les escrocs prennent possession de leurs documents administratifs et coupent tout contact avec l’extérieur. Isolés et sans ressources, ces jeunes Ivoiriens se retrouvent pris au piège dans un système d’exploitation où leur liberté est totalement contrôlée. Leur situation est d’autant plus complexe qu’il est difficile de savoir exactement combien de personnes se trouvent encore dans cette situation de détresse.
L’ambassade ivoirienne à Abuja a déjà pris des mesures pour rapatrier les victimes. Dix d’entre elles ont été évacuées et sont attendues à Abidjan ce lundi, où elles seront prises en charge par la direction des Ivoiriens de l’extérieur et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Cependant, cela reste un soulagement temporaire, car de nombreux autres jeunes se retrouvent encore dans cette situation de vulnérabilité, toujours à la merci de leurs ravisseurs.
Les autorités ivoiriennes s’inquiètent de l’ampleur de cette escroquerie. Leurs efforts pour récupérer les jeunes prisonniers du système sont louables, mais cela ne suffira pas à éradiquer totalement ce fléau. De plus, plusieurs compatriotes restent encore pris au piège au Nigeria, souffrant de cette « situation de détresse », loin de la Côte d’Ivoire et dans un environnement où ils sont exploités.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Yacouba.
Mis en ligne : 04/02/2025
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