L’émotion est vive et la consternation palpable après la découverte tragique du corps de Matar Diagne, étudiant à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, retrouvé pendu dans sa chambre.
La nouvelle, diffusée ce mercredi 12 février par l’un de nos confrères, s’accompagne d’une lettre posthume partagée sur la page Facebook de l’étudiant, où il annonçait son intention de mettre fin à ses jours.
C’est un voisin qui a fait la macabre découverte, avant d’alerter d’autres étudiants. Malgré les efforts de ces derniers pour tenter de réanimer Matar, leur intervention a été vaine. Les gendarmes ont rapidement ouvert une enquête et auditionné ses camarades.
Ceux-ci ont révélé que l’étudiant, de plus en plus isolé ces derniers jours, passait beaucoup de temps à écrire. Peu d’entre eux étaient au courant de sa maladie, qu’il gardait pour lui. Toutefois, il n’hésitait pas à évoquer sa situation familiale difficile, notamment le divorce de ses parents et la maladie de sa mère, victime d’un AVC.
D’après des informations recueillies, Matar Diagne, âgé de 26 ans, s’était distingué par son parcours académique. Major de son centre lors du Bac, il était devenu, pour sa mère, le principal soutien financier, lui envoyant presque intégralement sa bourse. Cette tragédie soulève de nombreuses questions sur les défis auxquels les étudiants sont confrontés, souvent dans un silence profond.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 12/02/2025
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