À l’approche des élections présidentielles de 2025, la Côte d’Ivoire vit une période marquée par des débats houleux et des joutes verbales entre les candidats. Dans ce contexte, A’salfo, artiste engagé et ambassadeur de l’UNESCO pour la paix, rappelle l’importance de son rôle en tant que personnalité publique, mais aussi d’artiste fédérateur.
Selon lui, au-delà des divisions politiques, il est essentiel de promouvoir un message de paix et d’unité, en particulier auprès de la jeunesse qui représente 70 % de la population du pays.
A’salfo défend l’idée que, comme citoyen et artiste, il est de son devoir de contribuer à la préservation de la Côte d’Ivoire de toute forme de violence et de vandalisme. « Être citoyen, c’est aussi cela : préserver la Côte d’Ivoire de toute violence et de tout acte de vandalisme », affirme-t-il, soulignant l’importance de sa mission à l’approche des échéances électorales. Mais pour lui, cette mission va au-delà de son rôle d’artiste. Il est également un vecteur de paix, un modèle d’indépendance, qui refuse toute instrumentalisation politique.
Au fil des années, A’salfo a su entretenir des relations respectueuses et constructives avec les différents hommes politiques, qu’il s’agisse de Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo, ou Alassane Ouattara. Pour lui, ces relations ne sont jamais une question de parti pris, mais de dialogue et de collaboration pour le bien de la nation. C’est d’ailleurs ce qui explique pourquoi, dans le cadre d’événements comme le FEMUA, il a toujours invité toutes les formations politiques à participer, sans exception.
Il reconnaît que son rôle d’artiste peut parfois le mettre dans des positions délicates. Être sollicité par le pouvoir en place pour participer à des événements institutionnels peut prêter à confusion et entraîner des accusations de partisanisme. Pourtant, A’salfo s’efforce de rester équilibré et de ne jamais se laisser enfermer dans un camp politique. Pour lui, l’artiste ne doit pas diviser mais rassembler, ce qui nécessite une ligne de conduite claire et une capacité à résister aux pressions extérieures.
Aujourd’hui, il se dit libre de rendre visite à qui il veut, sans contrainte aucune. « Je suis libre de rentrer chez Tidjane Thiam, Laurent Gbagbo ou Alassane Ouattara », déclare-t-il, soulignant ainsi son indépendance et son engagement envers la paix. Selon A’salfo, un artiste doit être un citoyen engagé, capable de maintenir une position neutre tout en portant un message d’unité et de réconciliation. Si un artiste veut que son message soit véritablement fédérateur, il doit rester au-dessus des clivages politiques.
À travers ses paroles et ses actions, A’salfo incite tous les Ivoiriens à prendre conscience de l’importance de l’amour et de la paix dans le processus électoral. Il reste convaincu que l’unité nationale ne peut être bâtie que si chacun, à son niveau, choisit de privilégier le dialogue plutôt que la division. Il conclut en soulignant que, comme citoyen et artiste, son rôle est d’œuvrer pour la paix, pour que la Côte d’Ivoire puisse avancer sereinement, sans violences ni tensions inutiles.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Samuel Ndour.
Mis en ligne : 18/03/2025
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