À quelques jours de l’adoption de la loi d’interprétation de l’amnistie 2024, la députée Anta Babacar Ngom monte au créneau.
Dans une déclaration officielle, elle fustige un texte qu’elle juge contraire aux aspirations démocratiques du pays et appelle à son abrogation au profit d’une Commission Vérité et Réconciliation.
« Je refuse cette manipulation politicienne, ce détournement du droit au profit d’une vengeance déguisée », a-t-elle déclaré, dénonçant une démarche qui, selon elle, compromet les principes de justice et de rupture attendus par les Sénégalais.
Face à ce qu’elle qualifie d’« impasse politique », l’élue propose une alternative : la mise en place d’une Commission Vérité et Réconciliation, chargée d’examiner les contentieux passés et de favoriser un dialogue national. Elle en appelle ainsi aux acteurs politiques, religieux et citoyens à privilégier l’unité plutôt que l’affrontement.
Cette sortie intervient dans un climat politique tendu, où la question de la loi d’interprétation de l’amnistie divise profondément l’opinion publique et les institutions. Reste à savoir si cette proposition trouvera un écho favorable auprès des décideurs et de la société civile.
Mis en ligne : 02/04/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.