PDG, DG ou Gérant : Ces titres qu'on utilise « trop souvent » à tort - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Business | Par Eva | Publié le 13/04/2025 01:04:50

PDG, DG ou Gérant : Ces titres qu'on utilise « trop souvent » à tort

Dans le monde entrepreneurial, il est courant de voir des individus se présenter comme PDG d’une structure unipersonnelle ou d’une petite entreprise. Si le phénomène prête parfois à sourire, il témoigne surtout d’une confusion, souvent volontaire, entre les titres, leurs fonctions et les types de structures auxquelles ils sont associés.

Or, s’auto-proclamer « CEO » ou « PDG » alors qu’on est à la tête d’une SARL d’un seul employé, c’est un peu comme enfiler un costume trop grand : ça impressionne, mais ce n’est pas ajusté.

La réalité juridique et administrative est pourtant claire. Le titre de Président Directeur Général (PDG) ne concerne que les Sociétés Anonymes (SA). Il combine la fonction de président du conseil d’administration et celle de directeur général, incarnant à la fois la vision stratégique et la gestion opérationnelle. C’est un rôle de poids, souvent réservé aux grandes entreprises avec plusieurs actionnaires. Le brandir dans une structure qui n’a ni conseil d’administration, ni actionnariat étendu, c’est trompeur, et parfois ridicule.

Le Directeur Général (DG), quant à lui, est un poste davantage opérationnel. Il peut exister dans une SA, une SAS, et parfois une SARL selon les statuts. Le DG agit au quotidien, il exécute, dirige et met en œuvre les décisions stratégiques. Ce titre peut être attribué dans des entreprises plus modestes, mais à condition que la structure juridique le permette. Encore une fois, l’usage abusif de ce terme pour « faire pro » révèle souvent un manque de maîtrise du fonctionnement réel d’une entreprise.

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Enfin, le bon vieux Gérant reste la figure de référence dans les SARL et EURL, les formes les plus courantes de sociétés chez les entrepreneurs et PME. C’est lui, ou elle, qui signe, dirige, engage la société. Pas de titre tape-à-l’œil, mais une responsabilité pleine et entière. Et c’est très bien ainsi. Se dire « gérant », ce n’est pas être petit, c’est être dans le vrai. Mieux vaut être un gérant solide qu’un faux PDG en quête de prestige.

Alors oui, moi j’ai compris que je suis gérant, et franchement, j’en suis fier. Parce qu’au-delà des titres, ce qui compte, c’est la réalité du terrain, la capacité à diriger, décider et faire avancer sa boîte. Et vous, vous êtes quoi exactement ?

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Abdou Niang.
Mis en ligne : 13/04/2025

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yale
que des faux types
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