« Je suis perdue, aidez-moi » : Le cri d’une jeune lycéenne - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Confidence | Par Eva | Publié le 14/04/2025 10:04:44

« Je suis perdue, aidez-moi » : Le cri d’une jeune lycéenne

Je m’appelle Léa, j’ai 18 ans et je suis en classe de terminale. Ce que je vais vous raconter n’est pas simple à dire.

Il y a quelques semaines, ma vie a basculé : le test de grossesse est revenu positif. Trois minutes. Il n’a fallu que trois minutes pour que ma gorge se noue, que mes mains commencent à trembler, et que mon cœur se serre. Je me tenais là, seule dans la salle de bain, les yeux fixés sur ce petit bâtonnet, comme si je pouvais le convaincre de changer de verdict.

Je suis tombée enceinte de Jordan. Mon petit ami. Du moins, je le pensais. Quand je lui ai annoncé la nouvelle, il a reculé d’un pas, le regard fuyant. Puis ses paroles sont tombées, froides et tranchantes :
C’est pas possible. Je suis pas prêt. C’est pas mon problème. Débrouille-toi.

Je suis restée figée, comme si on venait de me gifler. Il m’a laissée seule, face à une réalité qu’il refusait déjà d’assumer.

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Je n’en ai parlé à personne chez moi. Comment aurais-je pu ? Mon père est très strict, et ma mère place beaucoup d’espoir en moi. Je suis leur « fille exemplaire », celle qui ne fait jamais de vagues, celle qui ne déçoit pas. Et pourtant, j’étais sur le point de tout faire s’écrouler.

C’est Melissa, ma meilleure amie, qui a été la première à l’apprendre. Je lui ai tout confié, entre deux sanglots. Elle m’a prise dans ses bras, m’a écoutée en silence, puis elle a dit :

Léa, tu ne peux pas sacrifier ton avenir pour ça. Réfléchis à ce que tu veux devenir. Tu veux vraiment être mère à ton âge ? Tes parents ne te le pardonneront jamais. Le mieux, c’est d’avorter. C’est ce que je ferais à ta place.

Ses paroles ont laissé une empreinte en moi. Une graine qui s’est développée rapidement, alimentée par la peur, la honte, et ce sentiment de solitude profonde. J’ai commencé à me convaincre qu’elle avait peut-être raison. Qu’un avortement pourrait tout arranger. Que je pourrais simplement tourner la page, et continuer comme si rien ne s’était passé.

Mais ce n’est pas si facile. Chaque nuit, je pleure en silence. Pas seulement parce que j’ai peur de ce que représente un avortement, mais aussi parce que, au fond de moi, je ressens déjà la présence de ce petit être.

Et malgré tout, une question me hante : et si j’étais capable d’être une bonne mère ? Et si mes parents finissaient par comprendre ? Et si ce bébé n’était pas une fin, mais une force ?

Aujourd’hui, je me trouve à un carrefour. Entre la peur et l’espoir. Entre la fuite et le courage. Et je ne sais toujours pas quelle direction prendre.

Je suis perdue. Aidez-moi.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 14/04/2025

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Justine
Loolu dafa metti khalé yi danio soxla ay nite you teg loxo tédi khakhe tane ake gniome thii xél mou séle
Le 2025-04-14 11:50:06

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