Une femme risque 20 ans de prison : Drame familial à Bargny - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Fait divers | Par Eva | Publié le 16/04/2025 09:04:44

Une femme risque 20 ans de prison : Drame familial à Bargny

C’est une affaire tragique mêlant sang, larmes et liens du sang qui s’est invitée ce mardi à la barre de la chambre criminelle de Dakar. F. D. G. Diaw, poursuivie pour le meurtre de sa cousine, Fatou Boye, a comparu dans un climat empreint d’émotion et de tension, rapporte Le Soleil, présent dans la salle d’audience.

Selon les éléments relayés par le quotidien, les faits remontent à une violente altercation survenue dans un restaurant à Bargny. Les deux femmes, cousines de sang mais visiblement brouillées par un différend familial, s’y étaient retrouvées.

Une dispute éclate, les mots fusent, et dans un accès de colère, F. D. G. Diaw s’empare d’un couteau posé sur la table et le plante dans le ventre de Fatou Boye.

À la barre, l’accusée reconnaît les faits, mais nie toute préméditation. Visiblement abattue, elle tente d’expliquer son geste : « Elle m’a insultée, j’ai perdu le contrôle. Si je pouvais remonter le temps, je ne serais même pas allée là-bas », a-t-elle déclaré, en larmes, demandant pardon à la famille de la victime ainsi qu’aux juges.

Mais la version de la défense est vigoureusement contestée. Le mari de la victime, soutenu par le ministère public, dépeint un scénario bien différent. Selon lui, F. D. G. Diaw aurait planifié son acte. Le 12 mars 2021, jour du drame, elle aurait acheté un couteau et l’aurait dissimulé sous ses vêtements. C’est dans le couloir de la maison familiale, non dans un restaurant, affirme-t-il, que l’accusée aurait attendu sa cousine avant de la poignarder mortellement.

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L’avocat de la partie civile appuie cette thèse, allant jusqu’à parler d’un « acte de haine ». Il soutient que Diaw aurait tenté à trois reprises de porter le coup fatal avant d’y parvenir. Il dépeint une famille brisée, rappelant que la victime laisse derrière elle quatre enfants, dont une fillette âgée de moins de deux ans. À ce titre, il a réclamé une indemnisation de 50 millions de francs CFA pour préjudice moral.

Le parquet, convaincu de la préméditation, a requis une peine de 20 ans de réclusion criminelle à l’encontre de l’accusée.

Le verdict est attendu pour le 6 mai prochain.

Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 16/04/2025

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1 commentaires
clara
comme quoi : paka bi ley réni si sa mbok ley diougué!! maintenant préméditation ou pas il y a eu mort d'homme, que justice soit faites!
Le 2025-04-16 17:11:54

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Le 2025-04-16 17:11:54

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