La Chine vient de marquer l’histoire. Son « soleil artificiel », une prouesse de technologie et de recherche scientifique, a brillé à 100 millions de degrés Celsius pendant plus de 17 minutes. Une performance vertigineuse, un nouveau record mondial qui balaie l’ancien seuil de 403 secondes établi en 2023.
Une prouesse technique inédite dans le monde de la fusion nucléaire. À l’origine de cet exploit, des scientifiques de l’Institut de physique des plasmas de Hefei, en Chine, qui repoussent les frontières du possible avec détermination et vision.
Mais pendant que certains rêvent de fournir à l’humanité une énergie propre, durable et inépuisable, d’autres peinent à simplement allumer la lumière dans les laboratoires universitaires. En Afrique, les centres de recherche sont sous-financés, les cerveaux s’expatrient, et les ambitions scientifiques se heurtent à une indifférence politique déconcertante.
Le contraste est saisissant. D’un côté, des milliards investis dans des projets qui pourraient changer le destin de la planète. De l’autre, un continent riche en ressources humaines et naturelles, mais qui peine à croire en sa propre capacité à innover. L’éducation scientifique est délaissée, les jeunes talents sont ignorés, et l’on continue trop souvent à chercher des réponses dans le mystique plutôt que dans la connaissance.
L’Afrique restera-t-elle spectatrice éternelle des avancées du monde ? Tant que la recherche sera reléguée au second plan, tant que nos universités seront considérées comme des fardeaux plutôt que des piliers du développement, nous regarderons les autres écrire l’avenir.
Il est temps d’investir dans l’intelligence, de financer la science, de croire en la puissance de nos chercheurs. Il est temps que l’Afrique cesse de prier pour un miracle et commence à le fabriquer.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Etienne Ly.
Mis en ligne : 17/04/2025
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