La demande de marche pacifique introduite par le Collectif citoyen pour la sauvegarde de Bambilor a été jugée irrecevable par le sous-préfet de l’arrondissement de Sangalkam.
Les citoyens, déterminés à défendre les terres agricoles, dénoncent un projet aux lourdes conséquences écologiques et sociales.
Le Collectif s’est heurté à un refus de la part de l’autorité administrative locale. Le sous-préfet a rejeté la requête au motif que trois des organisateurs, bien que résidant dans la région, n’avaient pas apposé leur signature sur le document.
Malgré cette décision, les membres du collectif restent mobilisés. Ils prévoient de déposer une nouvelle demande, cette fois conforme aux exigences légales, et annoncent la tenue prochaine d’un point de presse pour interpeller directement le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye.
Initialement prévue pour le samedi 19 avril 2025, la marche devait exprimer une opposition ferme à l’implantation du Centre intégré de valorisation des déchets à Bambilor. Les membres du collectif estiment que ce projet compromet l’équilibre écologique et représente une forme d’accaparement foncier au détriment des populations locales.
« Nous refusons toute forme de destruction ou de spoliation de nos terres. Bambilor est une zone dédiée à l’agriculture, pas un site d’enfouissement », affirme un membre du collectif.
Les habitants, appuyés par des organisations de la société civile, exigent une concertation ouverte et transparente autour d’un projet qu’ils considèrent comme néfaste et mené dans l’opacité. La mobilisation ne fait que s’amplifier.
Article écrit par : Soda Marème
Mis en ligne : 19/04/2025
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