Fatou Kiné Cissé, directrice générale de Tahar Projects, a été placée en garde à vue jeudi dernier par la Section de recherches de Colobane, avant d’être déférée au tribunal de Dakar ce vendredi. Elle est accusée de diffusion de fausses nouvelles, après avoir lancé des accusations graves concernant la sécurité du Président de la République et du Premier ministre.
L’affaire a pris une tournure sérieuse lorsque Fatou Kiné Cissé a été interpellée par les forces de gendarmerie suite à ses déclarations. Lors de son interrogatoire, elle a été sommée de fournir des preuves pour étayer ses accusations. Cependant, elle n’a pu présenter que quelques articles extraits d’un site internet, sans fournir de fondement concret ni preuve tangible.
Face aux interrogations des enquêteurs, notamment concernant l’identité de l’officier de la gendarmerie qu’elle avait directement mis en cause, Cissé a montré son incapacité à citer un nom précis. Lorsqu’elle a été poussée à s’expliquer davantage, elle a évoqué ce qu’elle a qualifié d’« avis personnel », sans fournir de témoins ni d’éléments corroborant ses propos.
Cette affaire soulève des questions sur la responsabilité des personnes qui diffusent des informations non vérifiées, et les autorités semblent bien décidées à traiter cette situation avec toute la rigueur nécessaire pour préserver l’ordre public et la crédibilité des institutions. Fatou Kiné Cissé fait désormais face à des accusations graves, et son cas est entre les mains de la justice sénégalaise.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mis en ligne : 20/04/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.
