Il est temps de dire les choses sans détour : le vandalisme répété dans nos écoles primaires publiques n’est ni un simple fait divers ni une bavure isolée. C’est le symptôme d’un laxisme éducatif profondément enraciné, d’une démission parentale inquiétante et d’un État trop complaisant face à l’indiscipline grandissante.
Voir de très jeunes élèves saccager des salles de classe, se filmer avec arrogance pendant leurs actes, en dit long sur la faillite de l’encadrement familial. Où sont les parents ? Que font-ils pendant que leurs enfants, censés être à l’école pour apprendre, transforment des établissements en ruines ? Ce chaos n’est pas tombé du ciel. Il résulte d’une impunité généralisée où l’on banalise l’irrespect, la violence et la bêtise.
Il faut être clair : la responsabilité de ces actes ne revient pas seulement aux élèves, mais avant tout à leurs parents. Un enfant ne se construit pas seul. L’éducation commence à la maison, pas dans les salles de classe. Quand un enfant détruit ce qui lui est offert par l’effort collectif, c’est le reflet direct de ce qu’il a appris – ou pas – chez lui.
Assez de complaisance ! Il est grand temps que les parents soient tenus légalement responsables des dégâts causés par leurs enfants. Ils doivent assumer, moralement et financièrement, les conséquences de cette délinquance juvénile. Et que cela soit inscrit noir sur blanc dans la Loi d’orientation de l’Éducation nationale : tout dommage matériel ou moral causé par un élève retombe sur ses parents.
Exclure définitivement les élèves responsables de ces actes de l’école publique doit également être envisagé. Il ne s’agit pas de condamner sans appel, mais de poser une limite claire : l’école n’est pas une zone de non-droit. Ceux qui ne veulent pas apprendre et préfèrent détruire doivent en être écartés pour protéger ceux qui veulent construire leur avenir.
Ce laisser-aller moral est d’autant plus choquant qu’il s’inscrit dans une société où les scandales – détournements, corruption, violence, impunité – se succèdent au sommet sans jamais de sanctions exemplaires. Comment espérer que des enfants respectent des règles qu’ils ne voient appliquées nulle part ?
Nous ne pouvons plus nous contenter d’indignation passagère. Il faut des mesures fermes, visibles, applicables. La jeunesse est notre avenir, mais elle doit être éduquée, encadrée, responsabilisée. Sinon, demain, ce ne seront plus les bancs de l’école qu’on détruira, mais les fondations mêmes de notre société.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Eve Sagna.
Mis en ligne : 01/05/2025
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