Déjà placé sous mandat de dépôt depuis le 17 avril dernier pour « diffusion de fausses nouvelles », le chroniqueur Abdou Nguer fait face à de nouveaux ennuis judiciaires. Selon les informations du quotidien Source A, il a été extrait de sa cellule et placé en garde à vue, hier soir, au Commissariat du Plateau.
Cette nouvelle interpellation intervient alors que l’espoir d’une mise en liberté provisoire ou d’un procès rapide s’éloignait déjà. Sa demande ayant été rejetée, une nouvelle procédure s’ouvre désormais à son encontre, risquant de prolonger encore sa détention.
Selon Source A, Abdou Nguer a été conduit à la Division spéciale de la cybersécurité dans la nuit de jeudi à vendredi, après sa garde à vue débutée aux environs de 23 heures. Il y a été entendu au sujet d’une déclaration relative à l’affaire Prodac, déjà à l’origine de sa première mise en cause.
L’affaire prend une tournure plus complexe, puisqu’il est désormais cité dans trois procédures distinctes. Il est notamment interrogé sur cinq vidéos dans lesquelles il évoque plusieurs dossiers sensibles : le rapport de l’Inspection générale des finances (IGF) sur le Prodac, celui de la Cour des comptes, ainsi que l’affaire dite de Terme Sud, dans laquelle le général Birame Diop est cité.
En parallèle, Le chroniqueur Abdou Nguer fait également l’objet d’une plainte pour diffamation, déposée par un enseignant ayant été primé lors du Grand Prix du chef de l’État pour l’enseignant.
À ce stade, les ennuis judiciaires du chroniqueur s’accumulent, faisant peser sur lui une incertitude judiciaire grandissante. La justice poursuit son cours, tandis qu’Abdou Nguer reste derrière les barreaux.
Article écrit par : Pathé Ndiaye.
Mis en ligne : 17/05/2025
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