Les récentes déclarations de Vladimir Poutine traduisent une volonté affichée de repositionner la Russie dans une posture de dialogue bilatéral avec les États-Unis, tout en réaffirmant la légitimité de ses actions sur la scène internationale, notamment en Ukraine.
Dans l’extrait diffusé sur Telegram, Poutine insiste sur la notion de réciprocité dans le respect des intérêts nationaux, s’adressant à l’administration américaine en des termes qui semblent vouloir ouvrir une brèche diplomatique :
« Nous respectons leurs intérêts, nous attendons la même chose en retour. »
Ce message, au ton plus mesuré qu’à l’accoutumée, intervient dans un contexte international marqué par une initiative inattendue : Donald Trump, ancien président américain et candidat à la présidentielle de 2024, entend prendre langue avec Poutine et Zelensky dans l’espoir de favoriser un cessez-le-feu. Bien que cette tentative reste informelle et non cautionnée par l’administration Biden, elle montre l’intérêt croissant de figures politiques américaines pour une désescalade du conflit.
Parallèlement, la Türkiye joue à nouveau un rôle clé de médiateur, comme lors des accords céréaliers de 2022. Les pourparlers d’Istanbul ayant permis un échange de 1 000 prisonniers de guerre de chaque côté, illustrent une volonté partielle d’apaisement, même si les combats continuent sur le terrain.
Enfin, Poutine reste fidèle à sa rhétorique sur l’Ukraine, qu’il qualifie toujours « d’opération militaire spéciale ». Il réaffirme comme objectifs : l’élimination des causes du conflit (sans jamais reconnaître l’agression russe), la sécurité de l’État russe,
la protection des populations russophones, présentées comme les principales bénéficiaires de l’intervention.Les récentes déclarations de Vladimir Poutine traduisent une volonté affichée de repositionner la Russie dans une posture de dialogue bilatéral avec les États-Unis, tout en réaffirmant la légitimité de ses actions sur la scène internationale, notamment en Ukraine.
Dans l’extrait diffusé sur Telegram, Poutine insiste sur la notion de réciprocité dans le respect des intérêts nationaux, s’adressant à l’administration américaine en des termes qui semblent vouloir ouvrir une brèche diplomatique :
« Nous respectons leurs intérêts, nous attendons la même chose en retour. »
Ce message, au ton plus mesuré qu’à l’accoutumée, intervient dans un contexte international marqué par une initiative inattendue : Donald Trump, ancien président américain et candidat à la présidentielle de 2024, entend prendre langue avec Poutine et Zelensky dans l’espoir de favoriser un cessez-le-feu. Bien que cette tentative reste informelle et non cautionnée par l’administration Biden, elle montre l’intérêt croissant de figures politiques américaines pour une désescalade du conflit.
Parallèlement, la Türkiye joue à nouveau un rôle clé de médiateur, comme lors des accords céréaliers de 2022. Les pourparlers d’Istanbul ayant permis un échange de 1 000 prisonniers de guerre de chaque côté, illustrent une volonté partielle d’apaisement, même si les combats continuent sur le terrain.
Enfin, Poutine reste fidèle à sa rhétorique sur l’Ukraine, qu’il qualifie toujours « d’opération militaire spéciale ». Il réaffirme comme objectifs :
l’élimination des causes du conflit (sans jamais reconnaître l’agression russe), la sécurité de l’État russe, la protection des populations russophones, présentées comme les principales bénéficiaires de l’intervention.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mis en ligne : 18/05/2025
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