Dans un monde numérique où les fausses informations pullulent plus vite que les faits, la vérité est devenue une denrée rare. Des rumeurs toxiques sur les réseaux sociaux jusqu’aux manipulations politiques bien rodées, la désinformation empoisonne les esprits et fracture les sociétés. Face à ce chaos, Vera, une intelligence artificielle conçue pour vérifier les informations, apparaît comme une réponse citoyenne audacieuse, urgente et salutaire.
Ce projet, porté par l’ONG LaReponse.tech, n’a rien d’un gadget high-tech destiné aux élites numériques. C’est un outil politique, au sens le plus noble du terme : celui de défendre l’intérêt général. Vera ne cherche pas à concurrencer les journalistes, elle les prolonge, elle les amplifie. Elle démocratise l’accès au fact-checking, et avec lui, la capacité de discernement. Dans une époque où la manipulation est une arme de masse, Vera se positionne en rempart pour les consciences.
Ce qui rend Vera révolutionnaire, ce n’est pas seulement son algorithme. C’est sa volonté d’aller là où l’information mensongère fait des ravages : dans les groupes WhatsApp familiaux, sur Instagram, ou via des appels vocaux accessibles même aux moins technophiles. Là où d’autres projets se contentent de toucher les convaincus, Vera parle aux indécis, aux sceptiques, à ceux que les médias traditionnels ont parfois délaissés.
Le choix de s’appuyer sur plus de 350 sources dans 100 pays, de croiser les données avec rigueur, et d’offrir un accès gratuit à tous montre que ce projet n’est pas une innovation pour briller, mais une action pour protéger. Car chaque fake news qui circule affaiblit un peu plus le tissu social, alimente la haine, sabote le débat public. Vera, elle, rétablit les faits. Et avec les faits, elle rend possible une autre façon de débattre, d’apprendre, de décider.
Ce combat pour la vérité n’est pas technologique, il est profondément politique. Il engage chacun de nous. S’informer, c’est déjà résister. Utiliser Vera, c’est refuser d’être complice de la confusion généralisée.
Dans une époque qui a fait de la désinformation une industrie, se battre pour des outils comme Vera, c’est refuser l’anesthésie collective. La vérité n’a pas besoin d’être spectaculaire. Elle a besoin d’être dite, partagée, défendue. Vera y contribue, avec rigueur et engagement. Faisons-en une alliée.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Wally Mbergane.
Mis en ligne : 22/05/2025
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