La tragédie se poursuit dans la bande de Gaza où, en seulement 24 heures, plus de 79 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes intensifiées, selon un communiqué publié samedi par le ministère de la Santé local.
Depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023, le bilan humain atteint un chiffre effroyable de 53 901 morts et 122 593 blessés, illustrant une escalade sans précédent de la violence.
Parmi les victimes des dernières attaques figure une perte poignante : neuf enfants du docteur Alaa Najjar, une pédiatre de l’hôpital Nasser, tués dans le quartier de Gizan Al-Najjar à Khan Younès. Leurs corps carbonisés ont été extraits des décombres par les équipes de la défense civile. Mahmoud Bassal, leur porte-parole, a évoqué une scène de « martyr collectif » qui continue d’illustrer la brutalité de la situation sur le terrain.
Depuis le 18 mars, malgré un cessez-le-feu conclu en janvier, l’armée israélienne a intensifié ses offensives, causant à elle seule la mort de 3 747 personnes et blessant 10 552 autres. Les frappes visent des zones densément peuplées, rendant le travail des secouristes extrêmement difficile, d’après le journaliste Majdi Ismail de l’agence Anadolu. De nombreuses victimes restent piégées sous les ruines, sans accès rapide aux secours.
Parallèlement, les procédures judiciaires internationales s’accélèrent : Israël fait l’objet de mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre, visant plusieurs hauts responsables. En outre, un procès pour génocide est en cours devant la Cour internationale de justice (CIJ), accentuant la pression diplomatique et judiciaire sur l’État hébreu.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mis en ligne : 25/05/2025
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