Ce jeudi 29 mai, l’attention sera entièrement portée sur Abidjan à l’occasion de l’élection décisive pour la présidence de la BAD (Banque africaine de développement). Parmi les cinq candidats en lice, le Sénégalais Amadou Hott se distingue comme l’un des principaux favoris dans cette course stratégique qui déterminera l’avenir de cette institution clé du développement africain.
L’ancien ministre de l’Économie du Sénégal, Amadou Hott, bénéficie d’un appui majeur qui pourrait jouer un rôle déterminant dans la présidence de la BAD. En effet, selon le journal Le Soleil, le Nigeria, première puissance économique du continent et détenteur de 9,333 % des droits de vote à la BAD, aurait choisi de soutenir sa candidature. Ce soutien important renforce considérablement ses chances dans ce scrutin crucial.
À ce soutien du Nigeria s’ajoutent les votes quasi acquis du Maroc, du Congo et du Gabon, créant une coalition solide favorable à Amadou Hott pour la présidence de la BAD. Cette dynamique pourrait lui permettre de succéder au président sortant, le Nigérian Akinwumi Adesina, et d’impulser une nouvelle ère pour la banque panafricaine.
Cependant, la compétition reste serrée avec d’autres candidats de poids. Le Zambien Samuel Maimbo, cadre expérimenté de la Banque mondiale, la Sud-africaine Swazi Tshabalala, ex-vice-présidente chargée des finances à la BAD, le Mauritanien Sidi Ould Tah, ancien directeur de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), et le Tchadien Mahamat Abass Tolli, gouverneur sortant de la BEAC, rivalisent tous pour la présidence de la BAD avec des profils solides et des soutiens régionaux variés.
À un moment où le continent africain fait face à des défis économiques majeurs, la présidence de la BAD revêt une importance capitale. Le futur leader de la banque orientera les stratégies financières et les projets de développement, impactant directement la croissance et la stabilité économique des pays africains.
Le verdict de cette élection stratégique pour la présidence de la BAD est attendu dans la journée de jeudi à Abidjan. Toute l’Afrique retiendra son souffle pour découvrir qui prendra les rênes de cette institution essentielle.
Article écrit par : Amadou Diop
Mis en ligne : 29/05/2025
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