Alors que des voix s’élèvent pour critiquer l’évolution de la dette publique et la gestion des finances de l’État, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a tenu à rétablir les faits.
En marge de la cérémonie d’inauguration des locaux réhabilités du service de contrôle régional des finances de Ziguinchor, le ministre Cheikh Diba s’est exprimé sans détour sur la trajectoire budgétaire du Sénégal et la suspension des décaissements du Fonds monétaire international (FMI).
Face aux accusations de mauvaise gestion, Cheikh Diba a opposé une position ferme et rassurante : « La politique budgétaire du Sénégal reste responsable et conforme aux standards internationaux », a-t-il affirmé, balayant les critiques récurrentes qui entourent la dette publique.
Il a insisté sur le fait que la baisse prévue de la dette entre 2024 et 2025 ne doit pas être perçue comme le signe d’une crise, mais plutôt comme le fruit d’une stratégie d’endettement maîtrisée, cohérente avec les engagements du pays vis-à-vis de ses partenaires internationaux.
Interrogé sur les relations actuelles avec le FMI, le ministre a confirmé la suspension temporaire des décaissements prévus dans le cadre du prêt conclu en juin 2023. Selon lui, cette décision découle d’un accord entre les deux parties visant à clarifier certaines données budgétaires transmises, dont l’exactitude a été remise en question.
« Cette suspension n’est ni une sanction ni une rupture de confiance », a-t-il précisé. Elle constitue, selon lui, une étape technique nécessaire pour permettre une évaluation approfondie de la situation, dans un esprit de transparence et de rigueur partagée.
Par cette sortie, Cheikh Diba entend rassurer l’opinion nationale et les partenaires techniques et financiers : le Sénégal demeure engagé dans une gestion saine de ses finances publiques, malgré les défis du moment.
Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 19/06/2025
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