Le 3 juillet 2025, une attaque du lion au Pakistan a choqué l’opinion publique. À Lahore, une femme et ses deux enfants ont été pris pour cibles par un lion échappé d’un domicile privé, dans une rue animée de la ville. L’animal, un jeune mâle de 11 mois, s’est violemment jeté sur la mère avant de griffer ses enfants au visage et aux bras.
Les images de vidéosurveillance sont glaçantes. Mais ce qui l’est davantage encore, c’est l’attitude de ses propriétaires, accusés d’avoir observé la scène en riant, sans intervenir. Cette attaque du lion au Pakistan révèle une réalité dérangeante : l’impunité des élites face aux règles élémentaires de sécurité et de bon sens.
Dans certaines régions comme le Penjab, posséder un lion n’est pas un acte de protection ou de conservation, mais un symbole ostentatoire de richesse. Cette attaque du lion au Pakistan s’inscrit dans une longue liste d’incidents dus à la détention illégale de félins comme animaux de compagnie. En décembre 2024, un autre lion s’était échappé dans un quartier résidentiel, causant la panique jusqu’à être abattu par les forces de sécurité.
Au lieu de tirer des leçons de ce précédent dramatique, une frange privilégiée continue de défier les lois et la morale. Le fauve n’est plus une créature sauvage à respecter, mais un jouet vivant, réduit à un outil de prestige dans des résidences privées.
Après l’incident de 2024, une loi a pourtant été adoptée pour interdire la détention de lions dans les zones urbaines sans permis, en exigeant des conditions strictes : superficie minimale, taxe spéciale, registre officiel. Pourtant, l’attaque du lion au Pakistan de juillet 2025 prouve que la législation est inefficace si elle n’est pas appliquée avec rigueur.
Les élites, disposant d’influence ou de ressources, continuent d’échapper aux sanctions. Ce laxisme nourrit l’injustice et met directement en danger les citoyens ordinaires. Doit-on attendre qu’un enfant meure pour que l’on réagisse enfin ?
Le phénomène dépasse les frontières du Pakistan. Des vidéos virales sur les réseaux sociaux montrent des célébrités dans les Émirats arabes unis, aux États-Unis ou en Russie, jouant avec des lions comme s’il s’agissait de chiens de salon. Mais ces fauves restent des prédateurs. Partout, les drames s’accumulent. À chaque attaque du lion, les victimes humaines et animales se comptent, mais les comportements irresponsables persistent.
L’attaque du lion au Pakistan doit devenir un tournant juridique et moral. Il faut des sanctions exemplaires contre les propriétaires fautifs, des campagnes de sensibilisation sur la dangerosité de ces animaux, et un strict renforcement des contrôles. L’État doit faire preuve de fermeté.
Il est inadmissible qu’au nom d’un statut social, on banalise des comportements aussi dangereux. Les animaux sauvages n’ont rien à faire dans des maisons urbaines. Et les citoyens ne devraient pas craindre pour leur vie dans la rue à cause des caprices d’une minorité.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Fred Diatta.
Mis en ligne : 11/07/2025
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