L’affaire rapportée par L’Observateur, concernant un Sénégalais de 51 ans interpellé à Brescia après avoir volé des parfums tout en menaçant une vendeuse avec un couteau, soulève une fois de plus des inquiétudes légitimes quant aux failles du système migratoire et à la gestion des individus en situation irrégulière.
Déjà condamné à plusieurs reprises, cet homme n’avait rien à faire dans les rues italiennes. Il faut agir face aux dangers que représentent certains immigrants en situation irrégulière récidivistes pour la sécurité des citoyens.
L’immigration est un phénomène ancien et complexe, souvent motivé par des raisons économiques, politiques ou humanitaires. Si de nombreux étrangers s’intègrent avec dignité et contribuent à leur pays d’accueil, certains cas isolés ternissent cette image. En Europe, et notamment en Italie, les cas d’immigrants irréguliers multirécidivistes sont de plus en plus médiatisés, alimentant un débat houleux sur la sécurité, l’identité nationale et la justice.
Le cas de ce Sénégalais illustre clairement les failles du système migratoire en Italie. Il ne s’agit pas d’un simple vol commis sous la contrainte de la misère, mais d’un individu déjà connu des services de police, qui a perpétré un acte prémédité, armé, en totale violation d’une mesure d’éloignement prononcée par les autorités. La possession d’un couteau et d’un cutter témoigne d’une préparation délibérée et d’un mépris évident des lois italiennes. Cette situation met en lumière un échec flagrant du dispositif de surveillance et de reconduite à la frontière.
La sécurité des citoyens doit primer. Il est inadmissible que des individus au lourd passé judiciaire, sous le coup d’une mesure d’expulsion, puissent continuer à évoluer librement sur le territoire. Chaque infraction commise par un récidiviste en situation irrégulière affaiblit la confiance des citoyens dans l’État de droit.
Ce type d’affaire alimente les tensions sociales et les amalgames, injustes pour les migrants honnêtes. Laisser des récidivistes violents compromettre l’image de toute une communauté est irresponsable.
L’inefficacité des mesures d’expulsion doit être interrogée. Si une interdiction de séjour peut être si facilement bafouée, alors elle n’est qu’un outil symbolique, dénué d’efficacité réelle.
Ce problème n’est pas propre à l’Italie. En France, en Allemagne ou en Espagne, des faits similaires surviennent régulièrement. À Paris, des ressortissants étrangers multirécidivistes en situation irrégulière sont souvent relâchés faute de coordination judiciaire ou d’accords bilatéraux solides. Aux États-Unis, la criminalité de certains clandestins a poussé à renforcer les dispositifs frontaliers. Les États qui prennent des mesures strictes en matière de reconduite ont enregistré une baisse notable de récidive.
L’affaire de Brescia illustre parfaitement les failles du système migratoire en Italie, un dispositif à bout de souffle, incapable de protéger ses citoyens contre des individus dangereux et récidivistes. Il est urgent d’adopter une politique migratoire plus ferme, cohérente et véritablement dissuasive. Expulser efficacement, contrôler rigoureusement les retours illégaux et s’assurer de l’application stricte des sanctions doivent devenir des priorités afin que l’immigration ne rime plus avec insécurité.
Face à ces menaces récurrentes, les autorités doivent cesser de traiter ces cas avec mollesse. Un État de droit fort est celui qui protège d’abord les siens.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Diatou Samb.
Mis en ligne : 09/07/2025
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