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Le 1er septembre 2025, l’Assemblée législative de Transition du Burkina Faso a adopté à l’unanimité une loi pénalisant les « pratiques homosexuelles », prévoyant des peines allant jusqu’à cinq ans de prison et une amende. Cette décision, saluée par une large partie de la population, marque un tournant dans la défense des valeurs culturelles et traditionnelles du pays. Face aux pressions extérieures et aux tentatives d’imposition de normes étrangères, le Burkina Faso affirme sa souveraineté et son droit à légiférer selon ses propres principes.
Depuis l’arrivée au pouvoir de la junte militaire dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré en 2022, le Burkina Faso mène une politique résolument souverainiste, rejetant les ingérences occidentales et réaffirmant son indépendance. Jusqu’à présent, aucune loi ne ciblait spécifiquement l’homosexualité, mais la société burkinabè, profondément attachée à ses valeurs familiales et religieuses, vivait cette question avec une discrétion imposée par la prudence. La nouvelle loi s’inscrit dans une réforme plus large du Code des personnes et de la famille, qui renforce aussi les conditions d’acquisition de la nationalité et harmonise l’âge légal du mariage à 18 ans pour tous, tout en reconnaissant les mariages coutumiers et religieux.
Cette mesure n’est pas isolée : elle reflète une tendance plus large en Afrique, où une trentaine de pays criminalisent déjà l’homosexualité, souvent perçue comme une importation coloniale ou occidentale. Le Mali, voisin et allié du Burkina, a adopté une loi similaire en 2024, tandis que des pays comme l’Ouganda, le Nigeria ou la Tanzanie maintiennent des législations strictes contre les pratiques homosexuelles. Pour beaucoup d’Africains, ces lois sont un rempart contre une « dépravation » étrangère, incompatible avec les traditions locales.
L’adoption de cette loi a été accueillie avec enthousiasme par une grande partie de la population burkinabè. Des marches de soutien aux autorités ont été organisées dans plusieurs provinces, comme à Toma, où les habitants ont exprimé leur reconnaissance pour une décision perçue comme un acte de courage politique. Les réactions sur les réseaux sociaux et dans les médias locaux montrent un large consensus : pour beaucoup, cette loi protège les mœurs et les valeurs africaines, dans un contexte où l’influence occidentale est de plus en plus contestée.
Le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, a insisté sur le fait que cette réforme vise à éviter les « escroqueries sentimentales et intellectuelles » et à préserver l’intégrité de la famille burkinabè. La pénalisation de l’homosexualité est ainsi présentée comme une mesure de protection sociale, destinée à maintenir l’ordre public et à prévenir les tensions communautaires. En cas de récidive, les étrangers coupables seront expulsés, ce qui renforce le message de fermeté et de respect des normes locales.
Le Burkina Faso, pays de plus de 60 groupes ethniques, puise sa force dans sa diversité culturelle et ses traditions séculaires. La famille, pilier de la société, est fondée sur des valeurs de respect, de solidarité et de transmission. L’homosexualité, souvent associée à des influences extérieures, est perçue comme une menace pour cet équilibre. En la pénalisant, l’État réaffirme son attachement à un modèle social ancré dans l’histoire et les croyances locales.
Le Burkina Faso, comme d’autres pays africains, refuse de se soumettre aux diktats des organisations internationales ou des puissances étrangères. La junte de Traoré a clairement affiché son hostilité à l’égard de l’Occident, critiquant ses « valeurs » imposées. Cette loi est un symbole de résistance, une affirmation que le Burkina Faso décide seul de son avenir, sans ingérence.
Dans un pays en proie à l’insécurité et aux défis économiques, la stabilité sociale est une priorité. En répondant à une demande forte de la population, les autorités renforcent la confiance dans les institutions et évitent les divisions internes. Les chefs traditionnels et religieux, gardiens des coutumes, ont d’ailleurs salué cette décision, y voyant un moyen de préserver l’unité nationale.
Contrairement aux critiques, cette loi ne signifie pas un repli sur soi. Le nouveau Code des personnes et de la famille modernise aussi le droit familial, en harmonisant l’âge du mariage et en reconnaissant les unions coutumières. Il s’agit donc d’une réforme équilibrée, qui allie innovation juridique et respect des réalités locales.
Alors que l’Europe et l’Amérique du Nord promouvent les droits LGBTQ+, une grande partie de l’Afrique résiste à cette pression, arguant que ces droits sont étrangers à sa culture. Des dirigeants comme Vladimir Poutine en Russie ou des présidents africains comme Robert Mugabe (Zimbabwe) ont dénoncé l’homosexualité comme une « importation » néfaste. Le Burkina Faso s’inscrit dans cette lignée, en refusant de sacrifier ses traditions sur l’autel du politiquement correct international.
En Afrique, l’homosexualité est criminalisée dans 31 pays sur 54, et plusieurs ont récemment durci leurs lois, comme le Ghana ou l’Ouganda. Cette « régression » aux yeux de certains est en réalité une réaffirmation identitaire, un refus de voir les sociétés africaines dictées par des normes extérieures.
La décision du Burkina Faso est un acte de courage, une réponse claire à ceux qui voudraient imposer leur vision du monde. En protégeant ses valeurs, le pays montre la voie d’une Afrique souveraine, fière de ses traditions et déterminée à tracer son propre chemin. Cette loi n’est pas une attaque contre qui que ce soit, mais une défense légitime de ce qui fait l’âme du Burkina Faso : sa culture, sa famille et sa souveraineté.
Face aux critiques, une question s’impose : pourquoi l’Occident, qui prône tant la diversité, refuse-t-il d’accepter que d’autres peuples aient des valeurs différentes ? Le Burkina Faso a le droit de choisir son modèle de société. Et ce choix, aujourd’hui, est celui de la fierté et de la résistance. Vive le Burkina des hommes intègres !
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Capitaine.
Mis en ligne : 06/09/2025
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