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Le Parti démocratique sénégalais (PDS) sort enfin de son silence, et c’est pour mieux cracher son venin sur le régime actuel. Dans un point de presse récent, les Libéraux ont dressé un tableau apocalyptique de la gouvernance sénégalaise, dénonçant une économie à la dérive, une fiscalité étouffante et un abandon des populations face aux inondations et aux maladies hydriques.
Mais derrière ce discours moralisateur se cache une réalité bien plus cynique : celle d’une clique de politiciens habitués à piller le pays et qui, privés du pouvoir, ne supportent pas de voir d’autres que eux aux commandes. Leur sortie n’est qu’une manœuvre de plus pour discréditer un gouvernement qui, malgré ses défauts, a au moins le mérite de ne pas être issu de leur caste.
Le PDS, parti qui a gouverné le Sénégal de 2000 à 2012, est un symbole de la corruption endémique et du détournement systématique des deniers publics. Sous la présidence d’Abdoulaye Wade, puis avec Karim Wade comme ministre, le Sénégal a connu des années de gabegie, de clientélisme et de gestion opaque des ressources publiques. Les scandales se sont enchaînés : détournements de fonds, surfacturations, enrichissement personnel, et impunité totale pour les élites au pouvoir.
Aujourd’hui, alors que le pays tente de se relever des années de pillage, ces mêmes acteurs osent donner des leçons de gouvernance. L’hypocrisie est à son comble : le PDS, qui a plongé le Sénégal dans la dette et la précarité, ose critiquer la gestion économique actuelle, alors que son propre bilan est un désastre social et financier.
Les Libéraux dénoncent une « fiscalité étouffante » et un « pouvoir d’achat en chute libre ». Mais où étaient-ils quand, sous leur règne, les marchés publics étaient systématiquement détournés au profit d’une poignée de proches ? Où étaient-ils quand des milliards de francs CFA disparaissaient dans des projets fantômes ou dans les poches des affairistes liés au régime ? Leur indignation sélective est révélatrice : ils ne défendent pas les Sénégalais, mais leurs propres intérêts. Leur sortie médiatique n’est qu’une tentative désespérée de regagner une légitimité perdue, en surfant sur les difficultés réelles du pays pour mieux masquer leur propre responsabilité dans la crise actuelle.
Les faits sont têtus. Les rapports de la Cour des comptes, les enquêtes judiciaires et les témoignages accablants ont révélé l’ampleur des détournements sous le règne du PDS. Des milliards ont été volés, des infrastructures promises jamais réalisées, et des populations abandonnées à leur sort. Karim Wade lui-même, symbole de cette corruption généralisée, a été exclu de la course présidentielle pour des raisons de double nationalité, mais aussi en raison de ses démêlés judiciaires et des soupçons de corruption qui pèsent sur lui. Le PDS, parti de l’impunité, n’a jamais rendu de comptes. Aujourd’hui, il tente de se poser en défenseur du peuple, alors qu’il a toujours été son bourreau.
Le Sénégal n’est pas un cas isolé. Dans toute l’Afrique, des partis comme le PDS ont prospéré en transformant l’État en machine à cash. Au Tchad, en RDC, ou encore au Nigeria, les mêmes schémas se répètent : des élites politiques qui s’enrichissent sur le dos des populations, tout en dénonçant leurs successeurs dès qu’elles perdent le pouvoir. La différence, c’est que le Sénégal a osé dire stop. Le gouvernement actuel, malgré ses imperfections, a lancé des audits et des enquêtes sur la corruption passée, là où le PDS n’a jamais rien fait d’autre que de protéger ses membres.
Le PDS et Karim Wade incarnent tout ce que le Sénégal doit rejeter : la corruption, l’impunité, et le mépris des populations. Leur récente sortie n’est qu’une manœuvre de plus pour semer le doute et regagner du terrain. Mais les Sénégalais ne sont pas dupes. Ils savent que ces politiciens ne songent qu’à une chose : revenir au pouvoir pour reprendre leur pillage là où ils l’avaient laissé. Le vrai combat n’est pas entre régimes, mais entre ceux qui veulent un Sénégal juste et ceux qui veulent le piller. Et dans ce combat, le PDS n’a pas sa place.
La question n’est pas de savoir si le gouvernement actuel est parfait. Elle est de savoir si le Sénégal veut retourner aux années noires du PDS, où la corruption était une règle et l’impunité une norme. La réponse est claire : non. Le pays mérite mieux que ces parasites. Il mérite des dirigeants qui travaillent pour l’intérêt général, et non pour leur propre enrichissement. Le PDS doit être relégué dans les poubelles de l’histoire, là où il appartient.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Mamadou Gueye.
Mis en ligne : 07/10/2025
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