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L’Organisation Nationale de Coordination des Activités de Vacances (ONCAV) a récemment demandé un report de la saison des Navétanes 2025, prévoyant une extension de 15 jours au-delà de la date limite fixée au 15 octobre. Bien que cette requête puisse sembler justifiée, elle met en lumière une incapacité préoccupante de l’ONCAV à respecter des délais cruciaux, soulevant ainsi des interrogations quant à son efficacité organisationnelle.
La saison des Navétanes, qui se déroule chaque année entre juillet et octobre, est un événement sportif majeur au Sénégal. Cette période est marquée par des compétitions locales qui mobilisent des milliers de participants et de spectateurs. Cependant, cette année, l’ONCAV se retrouve confrontée à des difficultés qui l’obligent à solliciter un prolongement de la saison. Le président Amadou KANE évoque des retards dus à divers facteurs, tels que des événements religieux, des inondations et un manque d’infrastructures.
En examinant la situation, il est clair que l’ONCAV semble faire preuve d’une certaine impréparation. Bien que 85 % des compétitions aient été menées à bien, les perturbations dans d’autres zones révèlent une gestion défaillante. Comparons cela à un chef d’entreprise qui, malgré un bon chiffre d’affaires, ne parvient pas à respecter ses délais de livraison. Cela jette un doute sur sa capacité à gérer efficacement son entreprise. La demande de report de l’ONCAV pourrait être perçue comme un aveu d’échec, illustrant une incapacité à anticiper et à planifier correctement les événements sportifs.
Les raisons avancées par l’ONCAV pour justifier ce report sont peu convaincantes. Les événements religieux, bien que respectables, sont prévisibles et devraient être pris en compte lors de la planification initiale. De même, les inondations, bien qu’imprévues, ne devraient pas être un obstacle majeur si une infrastructure adéquate était en place. En effet, d’autres organisations sportives dans le pays, confrontées à des défis similaires, ont su s’adapter et respecter leurs engagements. Cela soulève des questions sur la compétence de l’ONCAV à gérer un événement aussi important.
L’angle de cette analyse repose sur l’idée que l’ONCAV doit revoir ses méthodes de travail. La demande de report n’est pas seulement une question de délai, mais un reflet de l’incapacité à organiser efficacement la saison des Navétanes. En effet, si l’ONCAV ne parvient pas à s’ajuster aux réalités du terrain, comment peut-elle espérer garantir un événement de qualité pour tous les participants ? La nécessité de garantir une « fin de saison juste » ne doit pas servir d’excuse pour masquer une gestion défaillante.
Des exemples d’autres pays montrent que la planification et la gestion des événements sportifs peuvent être réalisées avec succès, même face à des obstacles. Prenons l’exemple des Jeux Olympiques, où une multitude de facteurs externes sont pris en compte bien avant le début des compétitions. Si d’autres organisations peuvent faire preuve d’une telle rigueur, pourquoi l’ONCAV ne pourrait-elle pas en faire de même ? La comparaison avec ces modèles de réussite souligne le besoin urgent d’améliorer les pratiques organisationnelles au sein de l’ONCAV.
La demande de report de l’ONCAV pour la saison des Navétanes 2025 met en évidence une incapacité à respecter les délais fixés, ce qui soulève des questions sur son efficacité organisationnelle. Les raisons avancées, bien que valables en surface, ne tiennent pas compte des responsabilités inhérentes à la gestion d’un événement d’une telle envergure. Il est impératif que l’ONCAV prenne conscience de ses lacunes et s’engage à améliorer ses pratiques pour garantir un avenir plus solide aux compétitions sportives au Sénégal.
Je vous encourage, chers lecteurs, à exprimer votre avis sur cette situation. Comment pensez-vous que l’ONCAV pourrait améliorer son organisation ? Vos réflexions sont essentielles pour faire avancer le débat sur l’avenir du sport au Sénégal.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Farba G.
Mis en ligne : 13/10/2025
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