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Récemment, la justice a tranché dans l’affaire de deux militants du parti Pastef, Lamignou Darou et Boy Dakar, qui ont été condamnés à un mois de prison ferme pour des injures publiques et des menaces sur les réseaux sociaux. Cette décision, bien que sévère, met en lumière un aspect important de notre société moderne : la responsabilité individuelle sur les plateformes numériques.
Les réseaux sociaux sont devenus des espaces d’expression incontournables, mais ils peuvent également être le théâtre de dérives verbales. Lamignou Darou et Boy Dakar, en détention depuis le 2 octobre dernier, ont été jugés pour des propos jugés inacceptables, allant jusqu’à menacer un groupe ethnique. Ce cas n’est pas isolé ; il illustre une problématique plus large concernant la liberté d’expression et ses limites. Dans un monde où les mots peuvent blesser aussi facilement qu’une pierre lancée, il est normal de se rappeler que chaque message a un impact.
Le tribunal des flagrants délits de Dakar a décidé de condamner les deux prévenus à un mois de prison ferme, une peine moins sévère que les six mois requis par le procureur. Cela soulève des questions sur la nature des sanctions appliquées à des propos jugés nuisibles. Comme le souligne le célèbre écrivain Voltaire, « Je désapprouve ce que vous dites, mais je défendrai jusqu’à la mort votre droit de le dire. » Cependant, il est également vrai que la liberté d’expression ne doit pas servir de bouclier pour des discours de haine ou des menaces. La décision de justice rappelle que la parole est un outil puissant, mais qu’elle doit être maniée avec soin.
Il est normal de se demander : jusqu’où va notre responsabilité sur les réseaux sociaux ? Comme une pièce de monnaie, les mots ont deux faces. D’un côté, ils peuvent construire des ponts et favoriser le dialogue ; de l’autre, ils peuvent détruire et diviser. En condamnant Lamignou Darou et Boy Dakar, la justice envoie un message fort : il faut réfléchir avant de publier. Cela ne signifie pas que nous devons nous censurer, mais plutôt que nous devons être conscients de l’impact de nos paroles. En tant que citoyens, nous avons tous un rôle à jouer dans la préservation de la cohésion sociale.
Cette affaire est une invitation à la réflexion collective. À l’ère numérique, où chaque publication peut être partagée en un instant, il faut adopter une attitude responsable. Nous devons nous poser la question : comment pouvons-nous utiliser les réseaux sociaux pour promouvoir le respect et la tolérance ? En prenant exemple sur des personnalités publiques qui choisissent de s’exprimer avec bienveillance, nous pouvons influencer positivement notre communauté. La condamnation de ces deux militants pourrait être le point de départ d’une prise de conscience collective sur l’importance des mots.
Des études montrent que les discours de haine en ligne peuvent avoir des conséquences réelles sur la société, alimentant la violence et la discrimination. En France, une enquête a révélé que 30 % des jeunes ont déjà été témoins de propos injurieux sur les réseaux sociaux. Ces chiffres illustrent l’urgence de sensibiliser les utilisateurs à la responsabilité qui accompagne la liberté d’expression. En tant que société, nous devons encourager un dialogue constructif et respectueux, même sur des sujets sensibles.
La condamnation de Lamignou Darou et Boy Dakar est un rappel fort de la responsabilité qui incombe à chacun d’entre nous sur les réseaux sociaux. En réfléchissant aux conséquences de nos propos, nous pouvons contribuer à un environnement numérique plus sain. Il faut prendre conscience de la puissance des mots et de les utiliser pour construire plutôt que détruire.
Je vous encourage à prendre un moment pour réfléchir à vos propres interactions en ligne. Engagez-vous à promouvoir un discours respectueux et à encourager les autres à faire de même. Ensemble, nous pouvons faire des réseaux sociaux un lieu d’échange positif et constructif.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Modou Mbaye.
Mis en ligne : 27/10/2025
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