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Récemment, l’arrestation du journaliste Madiambal Diagne en France a suscité une réaction du Forum du justiciable, qui a plaidé pour le respect de la présomption d’innocence. Cependant, à y regarder de plus près, cet appel à la clémence semble teinté d’hypocrisie face à la gravité des accusations qui pèsent sur lui. En effet, comment peut-on défendre les droits d’un accusé d’escroquerie et de blanchiment de capitaux sans se demander si cela ne relève pas d’un double discours ?
Madiambal Diagne a été arrêté sur la base d’un mandat d’arrêt international émis par le Pool Judiciaire Financier (PJF). Ce dernier le poursuit pour des accusations lourdes : association de malfaiteurs, escroquerie sur les deniers publics, et blanchiment de capitaux. Dans un monde où la justice est souvent perçue comme une farce, il est difficile de prendre au sérieux un plaidoyer pour les droits d’un homme accusé de telles infractions.
L’article d’origine présente les faits de manière factuelle, mais il semble omettre une dimension importante : la nature des accusations. Le coordonnateur du Forum, Babacar Bâ, insiste sur la présomption d’innocence, mais cela ressemble à une tentative de masquer la gravité des charges.
Tout d’abord, la présomption d’innocence est un principe fondamental, mais elle ne doit pas servir de bouclier pour des actes criminels avérés. La société a le droit de s’interroger sur les comportements de ceux qui, comme Diagne, sont accusés de manipuler des fonds publics. En effet, défendre les droits de l’accusé tout en ignorant la gravité des accusations, c’est comme applaudir un magicien qui vous vole votre portefeuille tout en vous promettant qu’il ne l’a pas encore ouvert.
De plus, rappeler que l’accusé bénéficie de droits ne devrait pas occulter la nécessité d’une justice équitable. Les accusations de blanchiment de capitaux et d’escroquerie ne sont pas des détails mineurs ; elles touchent à l’intégrité même des institutions publiques. Ignorer cela, c’est un peu comme faire l’autruche en espérant que les problèmes disparaîtront.
Cet appel au respect des droits de Madiambal Diagne est, à mon sens, une manière de détourner l’attention des véritables enjeux. En défendant l’individu sans prendre en compte la nature des accusations, on banalise des comportements qui devraient être sévèrement sanctionnés. Les droits de l’homme ne doivent pas devenir une couverture pour des actes de malversation.
Il est également intéressant de noter que le climat médiatique autour de cette affaire est particulièrement chargé. Les journalistes sont souvent perçus comme des figures de proue de la vérité, mais que dire lorsque l’un d’eux est accusé de crimes si graves ? Cela soulève des questions sur l’éthique dans le journalisme et sur la responsabilité des professionnels de l’information. La protection de la présomption d’innocence ne doit pas se faire au détriment de la transparence et de la justice.
L’appel à la présomption d’innocence pour Madiambal Diagne, bien qu’il puisse sembler louable en surface, cache une réalité plus sombre. Les accusations d’escroquerie et de blanchiment de capitaux ne peuvent pas être balayées d’un revers de main au nom de la défense des droits. Ce plaidoyer semble davantage un acte d’hypocrisie qu’un véritable souci de justice.
Je vous invite à réfléchir à ces questions et à vous engager dans le débat. La justice ne doit pas être un simple mot, mais un principe auquel nous tenons fermement. Que pensez-vous de cette affaire ? Le respect des droits de l’accusé doit-il primer sur la gravité des accusations ? Engageons-nous dans cette discussion cruciale.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Yacine H.
Mis en ligne : 30/10/2025
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