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Dans un récent message sur Facebook, Waly Diouf Bodian, directeur général du Port autonome de Dakar, a exprimé des critiques acerbes à l’encontre de l’ancien président Macky Sall concernant la fameuse affaire de la « dette cachée ». Son propos, empreint d’une certaine provocation, met en lumière une stratégie qu’il juge « cousue de fil blanc ». À travers son analyse, il semble que Bodian s’inscrive plus dans une rivalité politique personnelle que dans une véritable préoccupation pour la transparence financière.
La question de la « dette cachée » a secoué le paysage politique sénégalais, soulevant des inquiétudes quant à la gestion des finances publiques. Dans ce contexte, Macky Sall, ancien président, est sous le feu des critiques. Sa tentative de revenir sur le devant de la scène, notamment en se présentant à l’ONU, est perçue par Bodian comme un simple stratagème pour détourner l’attention des problèmes qui le poursuivent sur le plan judiciaire.
Bodian n’hésite pas à qualifier la démarche de Macky Sall de « mimique », insinuant qu’il s’agit d’une tentative désespérée de gagner du temps. En affirmant que « aucune construction intellectuelle ne pourra écarter la certitude qu’il y a eu une dette cachée », il renforce l’idée que la défense de Sall repose sur des dénégations systématiques. Cette rhétorique, bien que percutante, soulève des questions sur la sincérité de Bodian. Est-il réellement préoccupé par la transparence financière ou sa critique n’est-elle qu’une arme dans un affrontement politique ?
Les propos de Bodian, bien que percutants, semblent davantage motivés par des rivalités personnelles que par une véritable volonté d’éclaircir la situation financière du pays. En déclarant que « ses avocats auraient dû tenir leur simulacre d’explication au Maroc », il laisse transparaître une animosité qui va au-delà du simple débat politique. À l’instar d’un boxeur qui, après un match perdu, cherche à discréditer son adversaire plutôt qu’à analyser ses propres erreurs, Bodian semble plus préoccupé par la défaite de Sall que par la recherche de la vérité.
Il faut se demander si la critique de Bodian est réellement fondée sur des préoccupations éthiques. En se positionnant ainsi, il pourrait se transformer en un acteur de la « politique spectacle », où les rivalités personnelles prennent le pas sur les véritables enjeux de gouvernance. En effet, sa posture pourrait être interprétée comme une manœuvre pour se positionner sur l’échiquier politique, plutôt qu’un appel à la transparence.
Pour étoffer cette analyse, il convient de rappeler que le Sénégal traverse une période de tensions politiques, où les accusations fusent de toutes parts. Les enjeux de pouvoir sont tels que chaque déclaration peut être interprétée comme un coup de feu dans une guerre de position. Ainsi, le discours de Bodian, bien qu’il soulève des questions légitimes, risque de se perdre dans le tumulte des rivalités politiques, rendant difficile la distinction entre la critique constructive et l’attaque personnelle.
La critique de Waly Diouf Bodian à l’égard de Macky Sall, bien qu’elle soulève des points intéressants sur la gestion des finances publiques, semble être davantage le reflet de rivalités politiques que d’une véritable quête de transparence. Son approche provocatrice, à l’image d’un débat politique où l’attaque personnelle prime sur le fond, invite à s’interroger sur les motivations réelles des acteurs en présence.
Il faut que les citoyens s’impliquent dans cette discussion, non seulement pour réclamer la transparence financière, mais aussi pour exiger un débat politique qui dépasse les rivalités personnelles. Partagez vos réflexions et engagez-vous dans cette lutte pour une gouvernance plus éthique au Sénégal.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Adams Diatta.
Mis en ligne : 03/11/2025
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