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Il est triste de constater qu’un conflit aussi trivial entre deux figures publiques, le maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, et le directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (Lonase), Toussaint Manga, dégénère en une véritable foire d’empoigne. Ces échanges, d’une virulence inouïe, révèlent non seulement un manque de maturité politique, mais aussi un climat de tension inutile qui nuit à l’image de la politique sénégalaise. Ce coup de gueule vise à dénoncer cette situation déplorable.
La querelle a débuté lorsque Ndoye a accusé la Lonase d’occuper illégalement les trottoirs de la commune avec des cantines, entravant ainsi la circulation et dégradant l’esthétique urbaine. En réponse, la Lonase a rejeté ces accusations, affirmant que ses installations étaient conformes aux autorisations municipales et contribuaient à la création d’emplois. Ce jeu de ping-pong d’accusations et de démentis est révélateur d’une incapacité à gérer des différends de manière mature et constructive.
Analyser cette situation, c’est comme observer deux enfants se chamailler dans une cour de récréation. Alioune Ndoye, qui, en tant que maire, devrait incarner la responsabilité, se contente de proférer des menaces et des insultes. De son côté, Toussaint Manga, représentant d’une institution publique, se défend en utilisant des arguments qui, bien qu’ils aient leur poids, sont noyés dans un océan de rancœur. Au lieu de chercher une solution pacifique, ils s’enlisent dans un débat stérile qui ne fait que ternir leur image.
Il est impératif de souligner que les accusations échangées sur les réseaux sociaux, où les deux hommes se traitent de « menteur », « insolent » et « incompétent », illustrent une dégradation du débat public. Ce spectacle indécent est comparable à celui d’un cirque où les clowns se battent pour attirer l’attention, au lieu de proposer un numéro qui pourrait divertir et éduquer. En tant que figures publiques, ils ont la responsabilité de montrer l’exemple, mais ils choisissent plutôt de se livrer à des attaques personnelles qui n’apportent rien de constructif.
Le climat de tension entre Ndoye et Manga ne fait que renforcer l’idée que la politique sénégalaise est souvent synonyme de querelles stériles. Au lieu de travailler ensemble pour améliorer la vie des citoyens, ces deux hommes se complaisent dans des insultes qui ne font qu’accroître la méfiance du public envers les institutions. Ce manque de maturité politique est non seulement décevant, mais également dangereux, car il détourne l’attention des véritables enjeux qui affectent notre société.
Des experts en décentralisation, comme Amadou Sène Niang, rappellent que les autorisations d’occupation du domaine public sont « précaires et révocables ». Cela signifie que la commune a le droit d’agir pour protéger l’espace public. Cependant, cela ne justifie en rien le comportement puéril des protagonistes. Au lieu de se battre en public, ils devraient chercher un terrain d’entente et privilégier la concertation, car cela serait bénéfique pour tous, y compris pour les citoyens qui souffrent de cette situation.
Le bras de fer entre Alioune Ndoye et Toussaint Manga est un triste reflet de l’état actuel de la politique sénégalaise. Ce conflit, qui aurait pu être résolu par un dialogue constructif, s’est transformé en une bataille d’insultes qui ne fait que nuire à leur crédibilité. Il faut que ces figures publiques comprennent que leur rôle est de servir l’intérêt général et non de se livrer à des chamailleries indignes.
Je vous invite, chers lecteurs, à ne pas rester passifs face à cette situation. Exigeons de nos élus qu’ils se comportent avec maturité et responsabilité. La politique mérite mieux que des querelles d’égo ; elle doit être un espace de dialogue et de progrès. Engageons-nous à faire entendre notre voix et à réclamer un changement positif.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Sokhna Fatou.
Mis en ligne : 18/11/2025
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