Les opinions exprimées dans cet article sont celles d’un contributeur externe. NotreContinent.com est une plateforme qui encourage la libre expression, la diversité des opinions et les débats respectueux, conformément à notre charte éditoriale « Sur NotreContinent.com chacun est invité à publier ses idées »
Le match entre le Brésil et le Sénégal a suscité une controverse non négligeable, révélant des failles inquiétantes dans l’organisation de cet événement sportif. Alors que les Brésiliens l’emportaient logiquement, le retard des Lions à l’Emirates Stadium soulève un cri de colère face à une gestion qui témoigne d’un profond mépris pour l’équipe sénégalaise. Ce n’est pas qu’un simple incident ; c’est le reflet d’une inégalité qui ne saurait être tolérée.
Le choc entre le Brésil et le Sénégal, qui s’est tenu à Londres, était attendu avec impatience par les supporters des deux équipes. Cependant, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a été mise sous le feu des critiques après que les Lions aient été contraints d’arriver seulement 40 minutes avant le coup d’envoi. Ce retard, qui a entravé la préparation des joueurs, ne fait qu’ajouter aux préoccupations sur la manière dont l’événement a été organisé.
L’analyse des événements entourant ce match montre une série de manquements organisationnels qui ne peuvent être ignorés. Pape Thiaw, l’entraîneur des Lions, a exprimé son indignation face à cette situation, soulignant que les embouteillages et l’éloignement de leur hôtel ont joué un rôle dans ce retard. On pourrait comparer cette situation à celle d’un élève qui arrive en retard à un examen à cause de la négligence de l’administration. Ce manque de respect envers les joueurs est d’autant plus choquant lorsque l’on sait que le Brésil a eu le privilège de s’entraîner sur la pelouse, un droit qui a été refusé au Sénégal. Cela ressemble à un arbitre qui favoriserait un joueur au détriment de l’autre, créant ainsi une inégalité flagrante.
Les arguments en faveur d’une critique de l’organisation de ce match sont multiples. D’abord, le fait que le Brésil ait pu s’entraîner sur le terrain alors que le Sénégal en était privé est une injustice manifeste. Ce traitement différencié soulève des questions sur l’équité, car cela donne un avantage indéniable aux Brésiliens. De plus, le manque d’anticipation de la FSF, sous la direction d’Abdoulaye Fall, est préoccupant. Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent une affluence inhabituelle à l’hôtel des Lions, avec des personnes sans lien avec l’organisation ayant accès aux lieux réservés à l’équipe. Ce type de désorganisation n’est pas seulement embarrassant ; il est inacceptable.
Ce qui est particulièrement troublant dans cette affaire, c’est le sentiment d’impuissance qui en résulte. Les Lions, qui ont toujours porté haut les couleurs de leur nation, se retrouvent victimes d’une gestion qui semble ignorer leurs besoins. Les mots de Thiaw résonnent comme un appel à la dignité : « Les organisateurs ne nous ont pas respectés. » Ce manque de respect est inacceptable et doit être dénoncé haut et fort. Il est impératif que les instances dirigeantes prennent conscience de l’importance de traiter chaque équipe avec équité, peu importe leur statut.
Pour étayer ces arguments, il est essentiel de rappeler que le football est un sport qui repose sur des principes d’équité et de respect mutuel. Les incidents similaires dans le passé, où des équipes ont été traitées de manière inégale, ont souvent conduit à des conflits et à une perte de confiance envers les organisateurs. Les retards, les problèmes de logistique, et le favoritisme ne devraient pas avoir leur place dans ce sport qui unit des millions de passionnés à travers le monde.
Le retard des Lions au stade et le traitement inéquitable dont ils ont été victimes lors de ce match contre le Brésil soulèvent des questions sur l’organisation et le respect dans le football. Il faut que la FSF prenne ses responsabilités et assure une gestion digne de l’équipe nationale. Ce type de négligence ne peut être toléré et doit être dénoncé pour garantir que chaque équipe soit traitée avec respect et équité.
Les supporters et les passionnés de football doivent s’unir pour exiger une meilleure organisation et un respect mutuel entre les équipes. Il faut que la voix des fans soit entendue, afin que de tels incidents ne se reproduisent plus à l’avenir.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Ousmane F.
Mis en ligne : 04/12/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.





