Les opinions exprimées dans cet article sont celles d’un contributeur externe. NotreContinent.com est une plateforme qui encourage la libre expression, la diversité des opinions et les débats respectueux, conformément à notre charte éditoriale « Sur NotreContinent.com chacun est invité à publier ses idées »
L’actualité footballistique récente a mis en lumière la convocation d’Assane Diao par la sélection sénégalaise, une décision qui a provoqué une véritable tempête chez son entraîneur à Como, Cesc Fàbregas. Ce dernier ne cache pas son mécontentement et remet en question le jugement de la fédération sénégalaise sur l’état de santé de son joueur. À mes yeux, cette critique est non seulement déplacée, mais elle révèle également un profond manque de respect envers une institution qui mérite mieux.
Assane Diao, un attaquant prometteur de 20 ans, est sur le chemin de la réhabilitation après une blessure qui l’a tenu éloigné des terrains depuis mars 2025. Malgré son retour délicat, le sélectionneur Pape Thiaw l’a convoqué pour des matchs amicaux. Diao, encore fragile, n’a pu participer qu’à deux entraînements avant de se blesser à nouveau, provoquant la colère de son club. Cette situation pose la question de la responsabilité des instances sportives dans la gestion de la santé des joueurs.
Cesc Fàbregas, qui a connu les plus hauts sommets du football, n’hésite pas à qualifier cette décision de « illogique ». En effet, il souligne que Diao, après une absence de sept mois, n’a joué que trois matchs avant d’être rappelé en sélection. Comparer cette situation à un pilote de course qui reprend le volant après une grave blessure sans avoir effectué de tests préalables est pertinent. On ne met pas en danger la vie d’un athlète pour des raisons qui semblent plus politiques que sportives.
Fàbregas met en lumière le fait que Diao est parti avec une blessure aux adducteurs, une situation qui aurait dû alerter les responsables de la sélection. Pour lui, il est inconcevable qu’un joueur dans un état aussi précaire soit convoqué. C’est comme si l’on envoyait un joueur blessé sur le terrain, au risque de compromettre sa carrière. La santé d’un joueur doit être la priorité, et non les enjeux de visibilité ou de prestige d’une sélection.
En outre, la critique de Fàbregas ne se limite pas à une simple opinion. Elle soulève des interrogations sur la gestion des joueurs par la fédération sénégalaise. Comment peut-on justifier un tel choix alors que Diao n’a pas encore retrouvé son niveau optimal ? Cela pourrait faire penser à un manque de rigueur dans la prise de décisions, un peu comme si l’on laissait un architecte bâtir un immeuble sans fondations solides.
Le manque de respect dont fait preuve Fàbregas envers la sélection sénégalaise est flagrant. En critiquant ouvertement une décision qui, selon lui, met en péril la carrière d’un jeune joueur, il semble oublier que le football est avant tout un sport d’équipe. La fédération sénégalaise a ses raisons, et ces raisons ne devraient pas être remises en question par un entraîneur d’un club européen, aussi respecté soit-il.
Il est important de rappeler que la gestion de la santé des joueurs est une responsabilité partagée. La sélection sénégalaise, tout comme le club de Como, doit travailler ensemble pour garantir le bien-être de Diao. En effet, plusieurs études montrent que la pression exercée par les clubs et les sélections nationales peut avoir des conséquences néfastes sur la santé physique et mentale des joueurs. Au lieu de critiquer, Fàbregas devrait plutôt appeler à une meilleure collaboration entre ces entités.
La critique de Cesc Fàbregas à l’encontre de la sélection sénégalaise est non seulement déplacée, mais témoigne d’un manque de respect inacceptable. Il faut que les entraîneurs et les clubs prennent conscience de l’importance de la santé des joueurs et agissent en conséquence.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Ablaye Fall.
Mis en ligne : 10/10/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.





