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Dans une vidéo récemment diffusée sur les réseaux sociaux, Bijou Ngoné, animatrice de la 2STV, a partagé un témoignage saisissant sur les dangers de la chirurgie esthétique, notamment la liposuccion. Son récit révèle un problème plus large : le manque d’information sur les risques liés à ces interventions. Les conséquences de ces choix, souvent présentés comme anodins par les médias, peuvent être dramatiques.
La chirurgie esthétique est aujourd’hui omniprésente, encouragée par des célébrités et des influenceurs qui en vantent les résultats sans en exposer les dangers. Le témoignage de Bijou Ngoné prend alors toute son importance. Elle raconte avoir subi une liposuccion après avoir appris un diagnostic médical indiquant son infertilité. Ce choix, motivé par la volonté de retrouver une silhouette jugée « acceptable », s’est transformé en cauchemar lorsqu’elle a découvert sa grossesse, mettant sa vie en danger. Son expérience soulève une question inquiétante : pourquoi si peu de personnes mesurent-elles réellement les risques de ces opérations ?
Le récit de Bijou Ngoné illustre une réalité qui dépasse le cas individuel. De nombreuses femmes, influencées par des standards de beauté irréalistes, se tournent vers la chirurgie esthétique sans en comprendre pleinement les conséquences. Comme un enfant jouant avec des allumettes sans savoir qu’il peut provoquer un incendie, ces patientes s’exposent à des dangers sérieux. La banalisation de la liposuccion et d’autres interventions dans les médias entretient cette ignorance collective.
Un point majeur concerne la désinformation ambiante. Les médias, en mettant en avant des transformations spectaculaires, occultent souvent les risques liés à ces pratiques. Les récits de célébrités donnent parfois l’impression que la chirurgie esthétique est une solution facile et sans danger. Pourtant, comme le montre l’expérience de Bijou, le risque est réel et les conséquences peuvent être graves.
La responsabilité des professionnels de santé mérite également d’être soulignée. Certains praticiens peu scrupuleux profitent de la vulnérabilité des patients, promettant des résultats parfaits sans mentionner les dangers. À l’instar d’un médecin qui prescrirait des médicaments sans expliquer les effets secondaires, ces chirurgiens manquent de transparence. La sécurité des patients ne devrait jamais être compromise.
Le manque d’éducation sur les risques liés à la chirurgie esthétique est alarmant. Les médias, en glorifiant ces interventions, contribuent à normaliser des pratiques potentiellement dangereuses. Les plateformes médiatiques devraient diffuser des informations équilibrées, incluant les témoignages de ceux qui ont souffert des conséquences de ces choix.
Les chiffres confirment l’ampleur du problème. Selon la Société Française de Chirurgie Esthétique, près de 20 % des patientes connaissent des complications post-opératoires. Par ailleurs, le phénomène de la « dépendance à la chirurgie » est en hausse : certains cherchent à enchaîner les interventions faute de satisfaction. Ces données montrent qu’une meilleure sensibilisation est indispensable.
Le témoignage de Bijou Ngoné alerte sur les dangers de la chirurgie esthétique. Il devient nécessaire de remettre en question la façon dont ces pratiques sont présentées et de promouvoir une information claire sur les risques. Les vies humaines ne doivent pas être sacrifiées pour des standards de beauté superficiels.
Chacun peut contribuer à cette prise de conscience : partager ces témoignages, en discuter autour de soi et exiger des médias qu’ils assument leur rôle d’information. Ensemble, il est possible de changer la perception de la chirurgie esthétique et de protéger ceux qui pourraient être influencés par des récits trompeurs.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Eve Sagna.
Mis en ligne : 13/12/2025
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