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L’accident tragique sur le pont Gandigal-Nguékokh, survenu ce jeudi soir, où un homme a perdu la vie et un autre a été grièvement blessé, met en lumière une réalité alarmante : la gestion des infrastructures routières au Sénégal est clairement défaillante. Cet événement ne doit pas être considéré comme un fait isolé, mais comme un symptôme d’un problème systémique qui nécessite une attention urgente.
La nationale n°1, axe majeur de circulation, est censée être un corridor sécurisé pour les usagers. Pourtant, les accidents y sont fréquents, révélant des infrastructures mal entretenues et une réglementation laxiste. La collision entre un camion et un véhicule particulier, survenue à 19 heures sur le pont reliant Gandigal à Nguékokh, est un rappel cruel des conséquences de cette négligence. La victime, un homme de 75 ans, a été transportée à la morgue de l’hôpital Thierno Mouhamadou Mansour Barro de Mbour, tandis que le blessé a été évacué d’urgence, illustrant la gravité de la situation.
Cet accident tragique est le reflet d’une gestion routière défaillante, où les infrastructures ne répondent pas aux normes de sécurité indispensables. Les autorités semblent impuissantes face à cette réalité, laissant les citoyens exposés à des dangers évitables. La brigade de gendarmerie de Mbour, bien qu’ayant interpellé les conducteurs impliqués, ne peut pas masquer l’inefficacité d’un système qui devrait protéger ses usagers. L’enquête ouverte ne doit pas être une simple formalité, mais le point de départ d’une remise en question sérieuse des politiques de sécurité routière.
Les arguments en faveur d’une réforme des infrastructures routières s’accumulent. D’une part, la fréquence des accidents sur cette nationale souligne un manque de contrôle et d’entretien des routes. D’autre part, l’absence de mesures préventives et de sensibilisation des conducteurs contribue à un climat d’insécurité routière. Les routes doivent être sécurisées, avec des panneaux de signalisation clairs, un entretien régulier et une surveillance accrue. La vie des citoyens ne doit pas être sacrifiée sur l’autel de l’inaction.
Cet incident tragique ne doit pas être perçu comme une fatalité, mais comme un appel à l’action. La gestion des infrastructures routières doit devenir une priorité nationale. Les gouvernements locaux et nationaux doivent s’engager à investir dans des solutions durables, à renforcer la réglementation et à sensibiliser les usagers. La société civile doit également jouer un rôle actif en exigeant des comptes et en participant aux discussions sur la sécurité routière. Il est impératif que chaque citoyen prenne conscience de sa responsabilité dans la promotion d’une culture de la sécurité.
Des études montrent que les pays ayant investi dans la sécurité routière ont vu une diminution significative du nombre d’accidents. Par exemple, la mise en place de campagnes de sensibilisation et d’améliorations des infrastructures a permis de réduire le taux de mortalité routière dans plusieurs pays européens. Le Sénégal doit s’inspirer de ces exemples et agir rapidement pour éviter d’autres tragédies.
Le drame sur le pont Gandigal–Nguékokh est un appel urgent à la responsabilité collective. La gestion des infrastructures routières est défaillante, et il faut exiger des changements. Les vies des citoyens ne doivent pas être mises en péril par l’inaction.
Il faut que chaque lecteur prenne conscience de l’importance de la sécurité routière et s’engage à demander des réformes. Ensemble, nous pouvons faire pression sur les autorités pour qu’elles agissent et mettent en place des mesures concrètes pour garantir la sécurité de tous sur nos routes. Ne restons pas passifs face à cette situation inacceptable.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Aminata G.
Mis en ligne : 15/12/2025
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