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Le Lac Rose a été le théâtre d’une scène d’une tristesse sans nom : des bulldozers, symboles d’une destruction programmée, ont fait leur apparition pour débuter les travaux d’un projet controversé, la « Ville verte » de Casa Orascom. Cette situation, qui a conduit à l’arrestation de six personnes, dont le Dr. Amath Wade, illustre parfaitement l’imposition brutale de projets destructeurs, sans aucune consultation des communautés locales.
Le Lac Rose, connu pour son écosystème unique et ses activités traditionnelles, est désormais menacé par des projets qui semblent davantage servir des intérêts privés que ceux des habitants. Les bulldozers, en arrivant sur les lieux, ont agi tel un bulldozer sur un jardin : ils écrasent tout sur leur passage, sans se soucier des conséquences. Des habitants se sont rassemblés pour exprimer leur désaccord face à cette intrusion, mais leur voix a été étouffée par les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre, illustrant la violence de cette imposition.
Les événements au Lac Rose ne sont pas isolés ; ils s’inscrivent dans une tendance plus large où les projets de développement sont souvent imposés sans véritable dialogue avec les populations concernées. Les arrestations de manifestants, dont des figures respectées comme le Dr. Amath Wade, révèlent une volonté de réprimer toute forme de résistance. La situation rappelle tristement des épisodes historiques où les voix des communautés étaient ignorées au profit d’intérêts économiques, laissant derrière elles des terres ravagées et des populations démunies.
Premièrement, l’absence de consultation des habitants est inacceptable. Les décisions qui impactent directement la vie des communautés doivent être prises en concertation avec elles, et non imposées par des bulldozers. Deuxièmement, le projet de Casa Orascom, loin de répondre à des besoins locaux, semble davantage répondre à un agenda économique qui privilégie le profit au détriment de l’environnement et des activités traditionnelles. Enfin, la répression des voix dissidentes à travers l’arrestation de manifestants est une atteinte aux droits fondamentaux, un coup de massue sur la démocratie locale.
Les bulldozers au Lac Rose ne sont pas seulement des machines de construction ; ils sont le symbole d’un mépris flagrant pour les communautés locales. En imposant des projets sans consultation, on crée un fossé entre les autorités et les citoyens, un fossé qui se creuse jour après jour. La comparaison est frappante : ces bulldozers avancent comme des tyrans dans un royaume en déclin, écrasant les espoirs d’un avenir durable pour des milliers de personnes.
Il est important de rappeler que des projets similaires ont déjà échoué par le passé, laissant derrière eux des paysages dévastés et des communautés en colère. Les conséquences environnementales de projets mal planifiés sont bien documentées, et il est impératif que les décideurs prennent en compte ces leçons. Les habitants du Lac Rose méritent d’être entendus, et leur opposition à ce projet doit être prise au sérieux.
Les événements tragiques qui se déroulent au Lac Rose sont le reflet d’une problématique bien plus vaste : l’imposition de projets destructeurs sans consultation des communautés locales. Il faut se lever et dénoncer cette situation inacceptable. Les bulldozers ne devraient jamais avoir le dernier mot sur la voix des habitants.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Sokhna Aida B.
Mis en ligne : 15/12/2025
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