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Seydina Fall, alias Bougazelli, se retrouve une nouvelle fois sous le feu des projecteurs judiciaires, impliqué dans une affaire d’escroquerie présumée. Cet ancien député de l’APR, reconverti dans l’immobilier, aurait dû faire preuve de prudence après avoir déjà été éclaboussé par un scandale de faux billets. Cependant, il semble incapable d’apprendre de ses erreurs passées, comme le démontre cette nouvelle affaire.
L’affaire a éclaté lorsque Bougazelli a été interpellé par la Sûreté urbaine du Commissariat central de Guédiawaye. La plaignante, T. Camara, affirme avoir remis 400 000 francs CFA à l’ancien parlementaire pour la location d’un appartement, somme versée depuis septembre 2025. Malgré ses relances répétées, elle n’a jamais obtenu les clés de son logement. À 53 ans et domicilié à Hamo 3, Bougazelli fait face à des accusations qui soulèvent des interrogations sur son comportement et son éthique, en particulier après son premier scandale.
L’article d’origine met en lumière une situation préoccupante. Bougazelli, qui aurait dû tirer des leçons de ses mésaventures passées, semble plutôt se complaire dans une spirale de comportements douteux. En effet, il est difficile de ne pas faire le parallèle avec un joueur de poker qui, après avoir perdu une partie à cause d’une mauvaise stratégie, continue de parier sans réfléchir. Ce manque de discernement pourrait lui coûter cher, tant sur le plan personnel que professionnel.
Premièrement, l’échec de Bougazelli à respecter ses engagements vis-à-vis de T. Camara est symptomatique d’un manque de respect envers ses concitoyens. En effet, en promettant un logement, il a non seulement trompé une femme en quête de stabilité, mais il a également terni l’image de la classe politique à laquelle il a appartenu. Deuxièmement, son comportement soulève des questions sur la responsabilité des élus et des anciens élus.
Il est essentiel de se demander pourquoi Bougazelli persiste dans cette voie. Est-ce par arrogance, par mépris des lois, ou simplement par incapacité à changer ? La réponse pourrait résider dans une culture d’impunité qui semble régner chez certains hommes politiques, où les conséquences de leurs actes sont minimisées. Au lieu de se montrer comme un exemple à suivre, il apparaît comme un avertissement pour ceux qui envisagent une carrière politique.
Des cas similaires dans d’autres pays montrent que les personnalités publiques qui persistent dans des comportements frauduleux finissent souvent par faire face à des conséquences sévères. Le cas de l’ancien président brésilien Michel Temer, par exemple, illustre comment des accusations de corruption peuvent rapidement anéantir une carrière. Bougazelli doit prendre conscience qu’ignorer les leçons du passé ne fait que renforcer la méfiance du public à l’égard des politiques.
L’affaire Bougazelli est révélatrice d’un problème plus vaste au sein de la classe politique. Son incapacité à apprendre de ses erreurs passées le place une fois de plus sous les projecteurs, mais cette fois-ci, il risque de perdre bien plus que sa réputation. Il faut que les citoyens restent vigilants et exigent des comptes à ceux qui prétendent les représenter.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Ousmane Ba.
Mis en ligne : 18/12/2025
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