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Le 7 décembre 2025, le Bénin a été le théâtre d’une tentative de coup d’État qui a mis en lumière des acteurs aux motivations obscures. Un groupe d’officiers, se présentant comme le « Comité militaire pour la refondation », a brièvement pris le contrôle de la télévision nationale pour annoncer la destitution du président Patrice Talon. Cette situation a révélé non seulement l’incompétence de ces militaires, mais aussi les failles d’un système politique déjà fragilisé.
Patrice Talon, président du Bénin depuis 2016, a été confronté à des tensions politiques croissantes depuis plusieurs années. Son mandat a été marqué par des accusations de répression de l’opposition et de restrictions des libertés civiles. Dans ce cadre, la tentative de coup d’État du 7 décembre s’inscrit dans un climat d’instabilité et de mécontentement au sein de l’armée et de la population. Ce coup d’État manqué a révélé des dissensions internes, mais a également mis en avant la loyauté de l’armée régulière envers le président.
La prise de contrôle de la télévision publique par les putschistes a été un acte audacieux, mais également révélateur de leur manque de préparation et de stratégie. En quelques heures, l’armée loyaliste a repris le contrôle de la situation, neutralisant les putschistes et sécurisant la capitale, Cotonou. Cette rapidité de réaction souligne l’incompétence des militaires rebelles, qui ont sous-estimé la capacité de réponse de l’armée régulière. Le ministre de l’Intérieur, Alassane Seidou, a confirmé que la situation était « sous contrôle », une déclaration qui témoigne de la résilience des institutions béninoises face à des menaces internes.
Les tentatives de coup d’État, comme celle observée, révèlent souvent des motivations obscures, alimentées par des ambitions personnelles ou des rivalités internes. Dans ce cas, les officiers impliqués n’ont pas réussi à mobiliser un soutien populaire significatif, ce qui témoigne de leur incompétence à comprendre le climat politique du pays. De plus, la réaction rapide des forces loyalistes démontre une préparation et une organisation qui manquaient cruellement aux putschistes. La situation rappelle d’autres coups d’État manqués dans l’histoire, où l’absence de plan solide et de soutien populaire a conduit à des échecs retentissants.
Cette tentative de coup d’État met en lumière des personnages aux motivations obscures, soulignant leur incompétence. Les officiers se présentant comme le « Comité militaire pour la refondation » ont agi sans véritable stratégie ni soutien, ce qui a conduit à leur échec rapide. Leur incapacité à mobiliser des forces significatives et à établir un plan d’action cohérent démontre non seulement leur manque de compétence militaire, mais aussi une mécompréhension des dynamiques politiques en cours au Bénin.
Des études sur les coups d’État en Afrique montrent que la plupart des tentatives échouent en raison d’un manque de soutien populaire et d’une mauvaise évaluation des forces en présence. Au Bénin, la réaction rapide des forces loyalistes a permis de contenir la menace. Selon des analyses, le soutien à Patrice Talon, bien que controversé, reste significatif parmi certains segments de la population, ce qui complique la tâche des opposants au régime. En outre, la situation politique actuelle pourrait être exacerbée par des facteurs économiques, avec des défis tels que la corruption et le chômage qui alimentent le mécontentement.
La tentative de coup d’État du 7 décembre 2025 au Bénin a révélé non seulement l’incompétence des militaires impliqués, mais aussi la fragilité d’un système politique sous pression. Les motivations obscures de ces acteurs, combinées à leur incapacité à mobiliser un soutien, soulignent les défis persistants auxquels le pays est confronté. La réactivité des forces loyalistes et le maintien de l’ordre dans la capitale témoignent d’une résilience institutionnelle, mais posent également des questions sur l’avenir politique du Bénin.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Cheikh Karim.
Mis en ligne : 23/12/2025
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