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La ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a récemment évoqué l’état d’avancement des infrastructures prévues pour les Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) à Dakar en 2026. Bien que des délais de livraison aient été annoncés, notamment pour le stade Iba Mar Diop en mars 2026 et la piscine olympique, ces promesses suscitent des doutes. Compte tenu des retards antérieurs dans des projets similaires, il est légitime de s’interroger sur la crédibilité de ces échéances.
Les JOJ représentent un événement majeur pour le Sénégal, promettant de mettre en lumière le pays sur la scène internationale. Cependant, la réalisation des infrastructures nécessaires est essentielle pour garantir le succès de cet événement. La ministre a souligné l’importance de ces installations, notamment la piscine olympique et le stade, qui doivent être opérationnels pour accueillir les compétitions. Pourtant, l’historique des retards dans les projets d’infrastructure au Sénégal jette une ombre sur ces annonces optimistes.
La piscine olympique, annoncée comme une infrastructure clé, doit être prête d’ici décembre 2025. Cependant, le calendrier semble déjà serré, surtout si l’on considère que des projets similaires ont souvent connu des retards significatifs. Par exemple, le stade Léopold Sédar Senghor a subi des retards prolongés lors de sa rénovation. De plus, la promesse de livraison du stade Iba Mar Diop pour mars 2026 est également préoccupante, car les entreprises impliquées dans ces travaux ont parfois manqué leurs délais précédents.
Les retards passés dans des projets d’infrastructure au Sénégal ne sont pas anecdotiques. Plusieurs stades et complexes sportifs ont été livrés bien après les délais initialement prévus. En outre, la ministre a mentionné la nécessité de doter le pays d’infrastructures modernes, mais cela soulève la question de l’engagement réel des entreprises à respecter les délais. Les complexes sportifs de proximité, bien qu’importants pour le développement local, ne peuvent compenser les retards des infrastructures majeures attendues pour les JOJ.
Les délais annoncés pour la piscine olympique et le stade Iba Mar Diop apparaissent suspects à la lumière des retards antérieurs. Les promesses de livraison rapide semblent souvent plus optimistes que réalistes, et cela pourrait avoir des conséquences sur l’organisation des JOJ. Les retards dans la construction de ces infrastructures pourraient non seulement compromettre les compétitions, mais aussi affecter l’image du Sénégal sur la scène internationale.
Des études montrent que les retards dans les projets d’infrastructure sont fréquents dans de nombreux pays, et le Sénégal ne fait pas exception. Selon des rapports, 70 % des projets d’infrastructure dans le pays ont dépassé leur calendrier initial. Cela souligne un problème systémique qui pourrait nuire à la préparation des JOJ. Le financement, la gestion des projets et la coordination entre les différents acteurs sont autant de facteurs qui influencent la réussite des délais annoncés.
Les déclarations de la ministre des Sports sur les délais de livraison des infrastructures pour les JOJ à Dakar soulèvent des inquiétudes légitimes. Les retards passés dans des projets similaires rendent difficile la confiance dans la réalisation des échéances annoncées pour la piscine olympique et le stade Iba Mar Diop. Si ces infrastructures ne sont pas livrées à temps, cela pourrait avoir des répercussions non seulement sur l’événement lui-même, mais aussi sur l’image du pays dans son ensemble. Les promesses doivent être suivies d’actions concrètes pour garantir le succès des JOJ.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Cheikh Karim.
Mis en ligne : 24/12/2025
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