Les opinions exprimées dans cet article sont celles d’un contributeur externe. NotreContinent.com est une plateforme qui encourage la libre expression, la diversité des opinions et les débats respectueux, conformément à notre charte éditoriale « Sur NotreContinent.com chacun est invité à publier ses idées »
À quelques mois du coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, la Confédération africaine de football (CAF) annonce un engouement sans précédent avec plus d’un million de billets vendus. Bien que ce chiffre impressionnant témoigne d’un intérêt grandissant pour l’événement, il est essentiel d’examiner si cette vente massive de billets garantit une organisation sans faille. L’histoire des grandes compétitions sportives montre que l’enthousiasme du public ne se traduit pas toujours par une logistique impeccable.
La CAN 2025 se déroulera au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026. Cet événement marquera une première dans l’histoire de la compétition, avec des matchs organisés dans neuf stades différents. La CAF, par la voix de son secrétaire général, Véron Mosengo-Omba, souligne que cette édition sera la plus réussie jamais réalisée. Cependant, des précédents tels que la Coupe du Monde de la FIFA 2014 au Brésil, qui a été marquée par des retards dans les infrastructures et des critiques sur l’organisation, rappellent que le nombre de spectateurs ne suffit pas à garantir une expérience réussie.
L’enthousiasme autour de la CAN 2025 est indéniable, mais il convient de le mettre en perspective. Les chiffres de vente de billets, bien que remarquables, ne reflètent pas nécessairement la qualité de l’organisation. Par exemple, lors de la Coupe d’Afrique des Nations 2019, qui s’est tenue en Égypte, des problèmes logistiques ont été signalés, allant de l’accueil des équipes à la gestion des transports pour les supporters. Ces incidents ont souligné que des infrastructures modernes et une forte mobilisation du public ne suffisent pas à éviter les écueils organisationnels.
Les chiffres avancés par la CAF, notamment la vente de plus d’un million de billets, peuvent être interprétés comme un indicateur positif de l’intérêt pour le football africain. Cependant, il est important de considérer la complexité d’une telle organisation. Les événements sportifs de grande envergure nécessitent une coordination minutieuse entre de nombreux acteurs, y compris les autorités locales, les sponsors et les médias. Les incidents passés, tels que ceux observés lors de la CAN 2017, où des retards dans les infrastructures ont impacté l’expérience des spectateurs, soulignent les défis auxquels les organisateurs peuvent être confrontés.
Les millions de billets vendus ne garantissent pas une organisation sans faille, comme l’histoire l’a souvent prouvé. Les attentes des supporters peuvent être élevées, mais elles ne se traduisent pas toujours par une logistique efficace. La CAN 2025 devra surmonter des défis majeurs pour répondre à ces attentes. Les précédentes éditions ont montré que même avec un grand nombre de spectateurs, des problèmes peuvent survenir, allant de la sécurité à la gestion des flux de personnes dans les stades.
Pour enrichir l’analyse, il est pertinent de se tourner vers des statistiques récentes concernant les événements sportifs en Afrique. Par exemple, la CAF a enregistré une augmentation significative des accréditations médiatiques pour la CAN 2025, avec près de 3.800 médias attendus. Cela témoigne d’un intérêt international croissant, mais cela implique également une pression supplémentaire sur les organisateurs pour garantir une couverture médiatique efficace et professionnelle. De plus, la diffusion prévue dans 30 pays européens, soit 18 de plus que lors des précédentes éditions, souligne l’importance de cet événement sur la scène mondiale, tout en posant des défis logistiques supplémentaires.
La vente de plus d’un million de billets pour la CAN 2025 est un signe positif de l’engouement pour le football africain. Cependant, l’histoire récente des compétitions sportives rappelle que ce chiffre, bien qu’impressionnant, ne garantit pas une organisation sans faille. Les défis logistiques et organisationnels doivent être soigneusement pris en compte pour assurer le succès de cet événement. La CAF et le Maroc doivent travailler en étroite collaboration pour s’assurer que l’expérience des supporters soit à la hauteur de leurs attentes, tout en évitant les erreurs du passé.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Yousef B.
Mis en ligne : 31/12/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.





