Article opinion écrit par la contributrice : Siga Gomis
Beaucoup d’entre nous portent en eux le souvenir d’un ancien partenaire, idéalisé et souvent considéré comme un « amour fantôme ». Cette présence dans nos pensées soulève des questions sur son influence sur nos relations actuelles. Est-ce nuisible ou nécessaire ?
L’oubli de ce premier amour peut se révéler être l’une des tâches les plus ardues de la vie. Pour nombre d’entre nous, cette séparation, réelle ou supposée, persiste à hanter nos esprits des années après, nous plongeant parfois dans une forme de nostalgie mélancolique qui affecte notre bien-être.
Cependant, au-delà de ce défi, certaines personnes parviennent à surmonter cette épreuve avec détermination et persévérance, comme l’ont fait certains de mes proches amis.
Pour comprendre pourquoi oublier un amour est si difficile, il est nécessaire de considérer la complexité des sentiments humains. L’amour, souvent incontrôlable, peut nous lier à une personne de manière profonde et durable. Ainsi, les souvenirs et les émotions associés à cette relation ne s’effacent pas aisément, nécessitant du temps et de la patience pour se dissiper.
Prenons l’exemple de Mariam, âgée de 27 ans, dont l’histoire poignante témoigne de cette lutte intérieure. Séparée de son premier mari depuis six ans, celui-ci a refait sa vie avec une autre femme. Malgré plusieurs aventures amoureuses depuis leur séparation, Mariam se trouve toujours incapable de l’oublier, ressentant même un amour persistant envers lui. Cette situation la perturbe profondément, affectant même son sommeil.
Face à cette détresse émotionnelle, Mariam se retrouve confrontée à une question complexe : que faire pour surmonter cet attachement persistant à son premier amour ?
La réponse à cette question délicate peut varier d’une personne à l’autre, mais certaines pistes peuvent être explorées. Il est souvent recommandé de se tourner vers des professionnels de la santé mentale, tels que des thérapeutes, pour bénéficier d’un soutien et de conseils adaptés à cette situation. De plus, le temps et la pratique de l’auto-compassion peuvent également contribuer à apaiser progressivement ces sentiments douloureux.
Article opinion écrit par la contributrice : Siga Gomis
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