Article opinion écrit par la contributrice : Ndèye Penda Diop
L’économie du Sénégal traverse actuellement une période tumultueuse, marquée par des tensions internes et externes.
Au cœur de ces défis se trouve la question de la pertinence des institutions financières internationales telles que la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI) comme moteurs de croissance économique, en particulier dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE).
Cependant, la dépendance excessive aux financements de la Banque Mondiale et du FMI ne peut pas propulser l’économie sénégalaise. Ces institutions ont souvent imposé des politiques d’ajustement qui, ont également exacerbé les inégalités dans de nombreux pays en développement.
Il est temps de repenser notre approche et d’explorer des solutions internes plus durables pour stimuler la croissance économique. Une voie prometteuse réside dans la promotion du secteur tertiaire, qui englobe une gamme d’activités telles que les services financiers, le commerce, le tourisme. En effet, ce secteur offre un énorme potentiel de création d’emplois en contribuant à la diversification de notre économie.
Donc, il faut concentrer nos efforts sur le renforcement de la productivité du secteur agricole, essentiel de notre économie. En investissant dans des technologies agricoles innovantes, en améliorant l’infrastructure rurale et en fournissant un soutien adéquat aux agriculteurs, nous pouvons accroître la résilience de ce secteur crucial et favoriser une croissance économique inclusive.
Article opinion écrit par la contributrice : Ndèye Penda Diop
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