Article écrit par le créateur de contenu : Maratech.
Des discussions sur un cessez-le-feu, des contestations politiques sur « l’après-guerre »… Il n’y a rien fait. L’armée israélienne poursuit son pilonnage dans Gaza, des témoins rapportant des bombardements dans divers secteurs du petit territoire palestinien ce samedi matin.
Depuis plusieurs jours, la violence a été signalée par les bombardements. Une de ces attaques, jeudi, contre une école de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a fait 37 morts selon un hôpital local.
L’armée israélienne a accusé le Hamas d’avoir intentionnellement utilisé cette école pour mener des attaques, affirmant avoir abattu lors de cette frappe « 17 terroristes ».
Les « fausses informations » ont été dénoncées par le Hamas, qui a déclaré que 14 enfants avaient péri. Philippe Lazzarini, chef de l’UNRWA, a accusé Israël d’avoir frappé « sans avertissement préalable » cette école à Weseirat qui abritait « 6.000 personnes déplacées » par les combats.
Nous avons trouvé des cadavres d’enfants, de femmes et de vieillards.
Selon les médecins de l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa, six personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans une attaque israélienne contre une maison dans le camp d’Al-Bureij.
D’après des témoins, des combats intensifs ont eu lieu entre l’armée et les combattants Palestiniens dans ce camp. L’armée israélienne a annoncé dans un communiqué avoir abattu des « dizaines de cellules et d’infrastructures terroristes, y compris un tunnel dans un bâtiment civil » à Bureij et Deir al-Balah.
Un médecin de l’hôpital baptiste et de la Défense civile de Gaza a signalé que cinq personnes ont été tuées et sept blessées lors d’un bombardement aérien nocturne sur une maison du quartier de Cheikh Radwane, dans le nord de Gaza. Mohammad Abou Nahl, un résident de Gaza, a déclaré à l’AFP qu’il avait entendu parler d’une énorme explosion et qu’il avait découvert des restes humains d’enfants, de femmes et de personnes âgées.
Plusieurs secteurs de la ville de Rafah, à la frontière égyptienne, où l’armée israélienne a commencé des opérations terrestres début mai, ont été bombardés à l’artillerie dans le sud, selon des sources locales. Des « opérations ciblées » ont été poursuivies par l’armée et des « grandes quantités d’armes » ont été découvertes.
Benny Gantz, le rival devenu adversaire
En Israël, l’ancien chef de l’armée devenu rival politique de Benyamin Netanyahou, Benny Gantz, devrait démissionner samedi soir, a annoncé la presse israélienne. Il a donné une conférence de presse à 20 h 40 à Ramat Gan, périphérie de Tel-Aviv.
Le 18 mai, il avait lancé un ultimatum à Benyamin Netanyahou lui demandant l’adoption, d’ici le 8 juin, d’un « plan d’action » sur l’après-guerre dans la bande de Gaza, sinon il se verrait « obligé de démissionner du gouvernement », qu’il avait rejoint après le 7 octobre.
Jeudi, son parti de l’Union nationale (centre-droit) avait déposé un projet de loi pour dissoudre le Parlement et organiser des élections anticipées, mais il n’a pas eu de chance d’aboutir, car la majorité des députés du Likoud de Benyamin Netanyahou sont toujours présents. Cependant, il est confronté à la pression de ses alliés d’extrême droite qui ont menacé de quitter son gouvernement en cas d’accord de cessez-le-feu avec le Hamas.
En cas de chute du gouvernement et d’élections prévues, Benny Gantz a choisi de former une coalition, alors qu’Israël fait l’objet de pressions internationales croissantes. Son ambassadeur Gilad Erdan s’est dit « écœuré » de la décision du secrétaire général Antonio Guterres d’ajouter le pays à la « liste de la honte » de l’ONU sur les droits des enfants lors de conflits dans un rapport attendu fin juin.
Article écrit par le créateur de contenu : Maratech
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.