Alors que l’Aïd El Adha est généralement synonyme de festivités et de repas en famille pour les musulmans du monde entier, la réalité est tout autre pour les Palestiniens déplacés dans la bande de Gaza.
En un an, la vie des Palestiniens a basculé dans l’ombre du conflit opposant Israël et le Hamas depuis octobre dernier. Cette année, les familles peinent à célébrer la fête dans les conditions habituelles, la zone étant le théâtre d’affrontements qui ont exacerbé les difficultés quotidiennes. Selon l’ONU, le risque de famine est imminent, et de nombreux habitants ont du mal à se nourrir.
Um Fadi Shonnar, réfugiée dans le sud de Gaza, exprime son désespoir : « La guerre a trop duré, nous ne pouvons plus supporter cette situation. Nos maisons sont détruites, psychologiquement et financièrement, nous sommes anéantis. Les maladies, la pauvreté et la faim nous accablent. Nous adultes sommes fatigués, que dire des enfants ? La guerre doit cesser pour notre bien et celui de nos enfants », confie-t-elle.
Les données de l’Organisation mondiale de la Santé sont alarmantes, avec plus de 8 000 enfants de moins de cinq ans traités pour malnutrition aiguë.
Une lueur d’espoir est apparue avec l’annonce du gouvernement israélien ce dimanche. Une trêve quotidienne de 11 heures a été instaurée, dans l’espoir d’augmenter le volume d’aide humanitaire entrant dans Gaza.
Article écrit par : Fatoumata Diop
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