Article écrit par le créateur de contenu : Christ Darela
Cette réélection a été saluée par diverses personnalités et institutions internationales. Moussa Faki Mahamat, président de l’Union africaine (UA), ainsi que plusieurs pays, dont les États-Unis et le Zimbabwe, ont exprimé leur soutien et leurs félicitations à Ramaphosa.
Cependant, l’ancien président Jacob Zuma, dont le nouveau parti MK (Mkhonto we Sizwe), est arrivé en troisième position, a contesté les résultats des élections, les qualifiant de « truqués ». Cette contestation pourrait jeter une ombre sur la réélection de Ramaphosa, bien que ses alliés aient déjà commencé à défendre la légitimité du processus électoral.
L’économie sud-africaine est confrontée à des difficultés significatives. Le taux de chômage, particulièrement élevé, est l’un des plus préoccupants au monde, affectant surtout les jeunes. Selon les dernières données, environ 34,9 % de la population active est sans emploi, un chiffre encore plus élevé chez les jeunes de moins de 25 ans. Cette situation crée un climat d’incertitude et de frustration, particulièrement dans les zones urbaines.
De plus, la croissance économique du pays stagne depuis plusieurs années. La pandémie de COVID-19 a exacerbé les faiblesses structurelles de l’économie, aggravant la dette publique et réduisant les investissements étrangers. Ramaphosa devra donc travailler à revitaliser les secteurs clés de l’économie, à attirer de nouveaux investissements et à mettre en œuvre des réformes pour stimuler la croissance.
L’Afrique du Sud reste l’un des pays les plus inégalitaires au monde. La disparité entre les riches et les pauvres est marquée, et l’accès aux services de base tels que l’éducation, la santé et le logement reste un défi pour une grande partie de la population. Les inégalités raciales, héritage de l’apartheid, persistent et exacerbent les tensions sociales.
Le président Ramaphosa devra intensifier les efforts pour réduire ces inégalités, notamment en promouvant des politiques inclusives et en améliorant l’accès aux services publics. La réforme foncière, visant à redistribuer les terres de manière plus équitable, sera également un dossier crucial de son mandat.
La corruption endémique est un autre obstacle majeur au développement de l’Afrique du Sud. Sous la présidence de Jacob Zuma, le pays a été marqué par de nombreux scandales de corruption qui ont érodé la confiance des citoyens dans les institutions publiques. Ramaphosa, qui a fait de la lutte contre la corruption une priorité, devra continuer à renforcer les mécanismes de transparence et de responsabilité au sein du gouvernement et des entreprises publiques.
Enfin, la crise énergétique est une question brûlante. Les coupures de courant régulières, dues à des problèmes de gestion et de maintenance au sein de la compagnie publique d’électricité Eskom, ont un impact négatif sur l’économie et la vie quotidienne des Sud-Africains. Ramaphosa devra trouver des solutions durables pour moderniser l’infrastructure énergétique et diversifier les sources d’énergie, en favorisant notamment les énergies renouvelables.
Article écrit par le créateur de contenu : Christ Darela
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