Samedi soir, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a pris la parole devant la presse sénégalaise pour marquer ses 100 premiers jours au pouvoir. Au cours de cette rencontre médiatique tant attendue, il a abordé plusieurs sujets clés touchant à l’administration et à la gouvernance nationale, notamment la réforme fiscale, les audits des organes de contrôle, et la gestion des fonds politiques.
Réagissant à cette intervention, Alioune Tine, du Africa Jom Center, a d’abord salué la « lucidité sereine » du président, avant de plaider pour le « dialogue et la flexibilité » concernant les impôts que doivent acquitter notamment les entreprises privées, dont fait partie la presse.
Sur les réseaux sociaux, Alioune Tine a souligné : « 100 Jours de Rupture, dans un calme olympien, de lucidité sereine et d’une humble autorité qui s’affirme sans faiblesse. »
Analyse minutieuse, M. Tine a également commenté la relation entre le président Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, caractérisant ce dernier comme un « fin politicien espiègle et provocateur ». Il a noté une dynamique de travail intense entre les deux leaders, marquée par une confiance mutuelle et une admiration réciproque.
Concernant les annonces présidentielles sur la renégociation des contrats, Alioune Tine a salué cette démarche comme une véritable « rupture avec le passé », appelant à une révision rationnelle des contrats miniers pour maximiser les bénéfices nationaux, tout en soulignant la nécessité de maintenir un dialogue ouvert et constructif.
Abordant la question épineuse des impôts, Tine a admis une rupture abrupte mais nécessaire, soutenant la fermeté présidentielle tout en appelant à une approche pédagogique et flexible pour apaiser les tensions au sein du secteur privé.
En matière de diplomatie, Tine a exprimé son soutien à la nomination du professeur Abdoulaye Bathily en tant qu’Envoyé Spécial, louant cette décision comme étant particulièrement inspirée et prometteuse pour les relations internationales du pays.
En conclusion, Alioune Tine a encouragé le président Faye à maintenir le cap sur une politique d’ouverture envers la presse nationale et à considérer sérieusement les préoccupations des chefs d’entreprise, soulignant l’importance cruciale du dialogue continu dans la gouvernance moderne.
Cette première prise de parole publique du président Faye a ainsi été perçue comme rassurante par Alioune Tine, qui a salué la priorité accordée à la transparence et au dialogue constructif dans la gouvernance actuelle.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
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