Malgré la perte de sa majorité relative lors des récentes législatives anticipées en France, le camp présidentiel a conservé le contrôle de six des huit commissions de l’Assemblée nationale.
Yaël Braun-Pivet, membre de la majorité présidentielle, a été réélue présidente de l’Assemblée nationale la veille de cette annonce.
Suite aux législatives anticipées, l’Assemblée nationale est désormais divisée en trois blocs principaux (gauche, centre et extrême droite), aucun n’ayant obtenu la majorité absolue. À ce jour, le gouvernement gère les affaires courantes, reflétant un paysage politique instable.
La commission des Finances reste dirigée par Eric Coquerel, député du Nouveau Front populaire (NFP), coalition de gauche regroupant divers partis comme la gauche radicale, les socialistes, les communistes et les écologistes. Le NFP a obtenu 193 sièges lors du scrutin du 7 juillet. Eric Coquerel a conditionné sa démission à la nomination par Emmanuel Macron d’un Premier ministre issu du NFP, bien que la coalition n’ait pas encore trouvé de consensus sur un candidat.
Le Rassemblement national (RN), parti d’extrême droite, n’a pas pu prendre la présidence de la commission des Finances malgré ses tentatives. Dans ce contexte sans majorité absolue, la formation d’alliances est cruciale, bien que le RN n’ait pas réussi à en conclure avec d’autres groupes. Jean-Philippe Tanguy, député du RN, a critiqué les accords entre les macronistes et la Droite républicaine (47 députés), les qualifiant de « pacte de corruption » ayant facilité la reconduction de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée.
Article écrit par : Madeleine Gueye
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