Article écrit par le créateur de contenu : Dmb.
Lors de sa première session ordinaire de l’année 2024, tenue à Abuja, au Nigeria, le député sénégalais Guy Marius Sagna, connu pour ses actions de protestation et son militantisme, a suscité des débats en exprimant des opinions franches sur la nécessité d’une refondation de la CEDEAO pour éviter son déclin.
Il a critiqué la dépendance de l’Assemblée vis-à-vis des dons étrangers et remis en question la souveraineté de l’institution. Le Parlement de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) est…
…une institution régionale visant à promouvoir la coopération et l’intégration entre les pays membres.
Son objectif est de créer un espace sans frontières commerciales, favorisant ainsi le développement économique, social et culturel dans la région.
Sagna a vivement critiqué le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, pour avoir dissous l’Assemblée nationale en violation de la Constitution de son pays. Il a également dénoncé le président béninois, Patrice Talon, pour ses tentatives de modifier le code électoral afin d’imposer un parti unique au Bénin.
Ces critiques s’inscrivent dans une prise de position plus large de Sagna contre ce qu’il perçoit comme des pratiques antidémocratiques et autocratiques dans la région ouest-africaine.
Il a mis en lumière ce qu’il considère comme une application inégale des sanctions par la CEDEAO, pointant du doigt le manque de sanctions contre Embaló comparé aux sanctions sévères imposées à d’autres pays comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger lorsqu’ils cherchent à s’affranchir de l’influence française.
Une altercation avec la députée ivoirienne Adjaratou Traoré a révélé les tensions géopolitiques au sein de l’institution.
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